Deze recentie kan spoilers bevatten
à ne pas mettre devant tous les yeux mais a tellement à raconter
Attention, cet avis contiendras sûrement de légers SPOILS, même si j'essaye d'en dévoiler le moins possible.
On a ici la rencontre entre deux âmes perdues, déchirées en morceaux en les personnes (ou plutôt les personnages) de Katsuragi Makoto et Katsuragi Makoto. L'un comme l'autre ont subi une perte qui a chamboulé leur vie à les rendre désespérés au point de vouloir en finir, presque fous de survivre là où d'autres n'ont pas continué à vivre.
On découvre des bribes de leurs vies passées entre chaque épisode sexuel. Jojo Hideo utilise des contrastes à couper au couteau pour montrer les transitions entre le passé au couleurs vives et chaudes et le présent froid et insalubre.
Les scènes sont crues et aucune musique ne va essayer de vous faire croire que nous sommes dans une romance. Il n'ya pas de fondu, ni de censure pour créer l'atmosphère odieuse que voulait le réalisateur/scénariste du film.
Les acteurs sont époustouflants dans leurs rôles, Kitadai Takashi plante un Yoda Ryoji froid et moqueur alors qu'il viole sa victime, il nous démontre ici l'étendue de sa capacité de jeu. Tout comme Watanabe Sho qui utilise la même énergie dans son rôle de victime, son jeu est tout aussi puissant.
Le film n'est jamais ennuyeux et le rythme est consommé, il ne nous montre aucune scène inutile, chacune est nécessaire pour nous montrer l'évolution de l'intimité que partagent les deux hommes. Au bout d'un moment, quand Katsuragi Makoto commence à rendre les armes, les flashbacks prennent pour point central le passé de Katsuragi Makoto et on commence à comprendre l'objectif qu'il n'avait expliqué qu'à demi-mot : il veut sauver une vie.
À la fin, toutes les questions ont trouvé une réponse et on peut se rendre compte que le scénario de Hideo est vraiment abouti en tout point, il nous démontre que, comme l'avait annoncé le titre, le sexe peut être une drogue, une drogue qui rend accro à la vie.
Pour faire le bilan, je dirai qu'il ne faut pas s'arrêter aux images qui peuvent paraître choquantes de prime abord, elles ne sont pas là "juste" pour choquer, bien au contraire. Et il ne faut pas voir non plus ce film comme une romance de viol hard avec un syndrome de Stockholm, ce serait bien trop réducteur. Le propos pose question et porteur d’intérêt, ça vaut le coup de s'y intéresser à mon sens.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
On a ici la rencontre entre deux âmes perdues, déchirées en morceaux en les personnes (ou plutôt les personnages) de Katsuragi Makoto et Katsuragi Makoto. L'un comme l'autre ont subi une perte qui a chamboulé leur vie à les rendre désespérés au point de vouloir en finir, presque fous de survivre là où d'autres n'ont pas continué à vivre.
On découvre des bribes de leurs vies passées entre chaque épisode sexuel. Jojo Hideo utilise des contrastes à couper au couteau pour montrer les transitions entre le passé au couleurs vives et chaudes et le présent froid et insalubre.
Les scènes sont crues et aucune musique ne va essayer de vous faire croire que nous sommes dans une romance. Il n'ya pas de fondu, ni de censure pour créer l'atmosphère odieuse que voulait le réalisateur/scénariste du film.
Les acteurs sont époustouflants dans leurs rôles, Kitadai Takashi plante un Yoda Ryoji froid et moqueur alors qu'il viole sa victime, il nous démontre ici l'étendue de sa capacité de jeu. Tout comme Watanabe Sho qui utilise la même énergie dans son rôle de victime, son jeu est tout aussi puissant.
Le film n'est jamais ennuyeux et le rythme est consommé, il ne nous montre aucune scène inutile, chacune est nécessaire pour nous montrer l'évolution de l'intimité que partagent les deux hommes. Au bout d'un moment, quand Katsuragi Makoto commence à rendre les armes, les flashbacks prennent pour point central le passé de Katsuragi Makoto et on commence à comprendre l'objectif qu'il n'avait expliqué qu'à demi-mot : il veut sauver une vie.
À la fin, toutes les questions ont trouvé une réponse et on peut se rendre compte que le scénario de Hideo est vraiment abouti en tout point, il nous démontre que, comme l'avait annoncé le titre, le sexe peut être une drogue, une drogue qui rend accro à la vie.
Pour faire le bilan, je dirai qu'il ne faut pas s'arrêter aux images qui peuvent paraître choquantes de prime abord, elles ne sont pas là "juste" pour choquer, bien au contraire. Et il ne faut pas voir non plus ce film comme une romance de viol hard avec un syndrome de Stockholm, ce serait bien trop réducteur. Le propos pose question et porteur d’intérêt, ça vaut le coup de s'y intéresser à mon sens.
Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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