Deze recentie kan spoilers bevatten
Pas exceptionnel dans son genre, mais il se regarde pour passer le temps
L'histoire débute en 2019 en Afrique où on découvre rapidement les deux protagonistes avant de repartir en 2012 dans une faculté de médecine en Chine. Et ainsi de suite. Le premier épisode jongle entre les deux époques en permanence, si bien qu'il faut avoir envie de continuer. Comme les scènes sont courtes, l'alternance devient répétitive et pénible. Une fois le premier épisode passé, les scènes passé/présent sont plus longues bien qu'elles restent gênantes au début, mais on fini par s'y faire (ou on se force à s'y faire, au choix) jusqu'au moment où elles disparaissent.
Jongler entre deux époques nous donne un aperçu des personnages. Ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont devenus. Dans le passé, Ruan Liuzheng était une trouillarde niaise (attention aux dents qui grincent).
Puis on la redécouvre six ans plus tard et ça vaut le détour. Si elle reste une personne gentille et parfois un peu stupide (voir très stupide dans certains moments), elle a de la poigne et un tempérament plus affirmé sans jamais abandonner sa douceur. Son évolution est marquante. Pas parfaite (elle retombe facilement dans sa passivité illogique) mais intéressante. Y'a quelques détails qui m'ont interpellé, mais je vais éviter de m'étaler sinon demain matin on est encore là. Cela dit, reprocher à ton ex-mari de ne pas se souvenir des trois films que vous avez vu ensemble, c'est limite.
Face à elle, Ning Zhiqian. Passé ou présent, c'est un con. Inutile de vouloir dresser un joli portrait, il est cruel et parfois méchant sans raison. Il faut pas mal d'efforts pour lui trouver de bons côtés en tant que personne et l'apprécier. En tant que chirurgien, il est brillant, mais comme tous les "génies incompris de la médecine" la gentillesse et la sympathie sont surfaites. Plus sérieusement, Peng Guan Ying donne du caractère à son personnage et nous donne envie de l'envoyer royalement balader plus d'une fois, mais ça colle au profil.
L'enfant Ning Xiang est chiant. Ahah, désolée, il fallait que ça sorte. Le gamin à six ans et prend des décisions qui sont supposées être prises par un juge donc ! Il voit une jolie femme (qui se trouve être Ruan Liuzheng) et décide que c'est sa mère parce qu'elle était mariée avec son père - logique d'enfant, je l'accorde. Je n'avais jamais autant entendu les mots "papa/maman" dans un drama et c'est vite devenu insupportable. Certaines personnes seront peut-être touchées par lui, pour ma part il m'a juste gonflé. Autant celui dans The Love You Give Me était choupi ou ceux de Please Be My Family autant celui-ci...
Cela dit, le petit Ling Chen est doué pour son jeune âge. Bien qu'il hurle plus qu'il ne parle au début, on sent un quelque chose dans son jeu, notamment lors de scènes tristes où il arrive à être plus convaincant que pas mal d'acteurs/actrices adultes (et je n'abuse pas). Le p'tit bonhomme est promis à une jolie carrière.
Malgré leur passif, Ruan Liuzheng et Ning Zhiqian ne se tirent pas dans les pattes ou ne cherchent pas à se nuir mutuellement. Ils sont matures et c'est un aspect qui peut franchement réconcilier les gens avec le couple divorcé qui se retrouve. Bien qu'évidemment nous avons le droit à toute la panoplie des "je change d'avis" ou "soyons ensemble, mais séparons-nous deux jours plus tard pour une raison stupide" et tout le tralala. Si l'enchaînement des situations et des coïncidences facilitent grandement l'intrigue elle n'a pas la prétention d'être complexe.
En revanche, je n'ai pas compris l'attitude de l'entourage de Ruan Liuzheng. Pour tout dire, j'avais l'impression d'être la seule a soutenir ses décisions quant au fait de rester loin de son ex-mari ou d'être juste en colère contre lui. Je veux dire, elle a le droit de le détester de temps en temps ou d'être en colère. Elle a aussi le droit de ne pas avoir envie d'être en contact avec lui. Pourtant, on dirait que lui avait le droit de merder et qu'elle devait juste acquiescer en silence... Bon, c'est un portrait courant en Chine, mais là c'était juste pénible.
La pandémie entre en jeu à partir de l'épisode 31 (les acteurs ont d'ailleurs les traces des masques) ce qui (d'après moi) explique la soudaine accélération sur toutes les intrigues. Je pense qu'au départ le drama devait sûrement partir sur 40/45 épisodes. Malgré ce point, le drama reste très long pour pas grand chose avec les événements habituels. Le montage est vieillot, certains doublages sont mauvais, mais il se regarde jusqu'à la fin.
Bref, s'il n'est pas exceptionnel ou particulier dans son genre, il se regarde facilement si on accepte de fermer les yeux sur un bon nombre de choses.
Jongler entre deux époques nous donne un aperçu des personnages. Ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont devenus. Dans le passé, Ruan Liuzheng était une trouillarde niaise (attention aux dents qui grincent).
Puis on la redécouvre six ans plus tard et ça vaut le détour. Si elle reste une personne gentille et parfois un peu stupide (voir très stupide dans certains moments), elle a de la poigne et un tempérament plus affirmé sans jamais abandonner sa douceur. Son évolution est marquante. Pas parfaite (elle retombe facilement dans sa passivité illogique) mais intéressante. Y'a quelques détails qui m'ont interpellé, mais je vais éviter de m'étaler sinon demain matin on est encore là. Cela dit, reprocher à ton ex-mari de ne pas se souvenir des trois films que vous avez vu ensemble, c'est limite.
Face à elle, Ning Zhiqian. Passé ou présent, c'est un con. Inutile de vouloir dresser un joli portrait, il est cruel et parfois méchant sans raison. Il faut pas mal d'efforts pour lui trouver de bons côtés en tant que personne et l'apprécier. En tant que chirurgien, il est brillant, mais comme tous les "génies incompris de la médecine" la gentillesse et la sympathie sont surfaites. Plus sérieusement, Peng Guan Ying donne du caractère à son personnage et nous donne envie de l'envoyer royalement balader plus d'une fois, mais ça colle au profil.
L'enfant Ning Xiang est chiant. Ahah, désolée, il fallait que ça sorte. Le gamin à six ans et prend des décisions qui sont supposées être prises par un juge donc ! Il voit une jolie femme (qui se trouve être Ruan Liuzheng) et décide que c'est sa mère parce qu'elle était mariée avec son père - logique d'enfant, je l'accorde. Je n'avais jamais autant entendu les mots "papa/maman" dans un drama et c'est vite devenu insupportable. Certaines personnes seront peut-être touchées par lui, pour ma part il m'a juste gonflé. Autant celui dans The Love You Give Me était choupi ou ceux de Please Be My Family autant celui-ci...
Cela dit, le petit Ling Chen est doué pour son jeune âge. Bien qu'il hurle plus qu'il ne parle au début, on sent un quelque chose dans son jeu, notamment lors de scènes tristes où il arrive à être plus convaincant que pas mal d'acteurs/actrices adultes (et je n'abuse pas). Le p'tit bonhomme est promis à une jolie carrière.
Malgré leur passif, Ruan Liuzheng et Ning Zhiqian ne se tirent pas dans les pattes ou ne cherchent pas à se nuir mutuellement. Ils sont matures et c'est un aspect qui peut franchement réconcilier les gens avec le couple divorcé qui se retrouve. Bien qu'évidemment nous avons le droit à toute la panoplie des "je change d'avis" ou "soyons ensemble, mais séparons-nous deux jours plus tard pour une raison stupide" et tout le tralala. Si l'enchaînement des situations et des coïncidences facilitent grandement l'intrigue elle n'a pas la prétention d'être complexe.
En revanche, je n'ai pas compris l'attitude de l'entourage de Ruan Liuzheng. Pour tout dire, j'avais l'impression d'être la seule a soutenir ses décisions quant au fait de rester loin de son ex-mari ou d'être juste en colère contre lui. Je veux dire, elle a le droit de le détester de temps en temps ou d'être en colère. Elle a aussi le droit de ne pas avoir envie d'être en contact avec lui. Pourtant, on dirait que lui avait le droit de merder et qu'elle devait juste acquiescer en silence... Bon, c'est un portrait courant en Chine, mais là c'était juste pénible.
La pandémie entre en jeu à partir de l'épisode 31 (les acteurs ont d'ailleurs les traces des masques) ce qui (d'après moi) explique la soudaine accélération sur toutes les intrigues. Je pense qu'au départ le drama devait sûrement partir sur 40/45 épisodes. Malgré ce point, le drama reste très long pour pas grand chose avec les événements habituels. Le montage est vieillot, certains doublages sont mauvais, mais il se regarde jusqu'à la fin.
Bref, s'il n'est pas exceptionnel ou particulier dans son genre, il se regarde facilement si on accepte de fermer les yeux sur un bon nombre de choses.
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