Le meilleur ennemi de l'Homme, c'est l'Homme lui-même !
L'idée de donner un visage commun à la laideur des actes commit pendant la colonisation de la Corée par le Japon est excellente. Si bien que La Créature de Kyŏngsŏng est un excellent drama sur ce point.
Pour ma part, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour les personnages. Ils étaient en danger ? Ils risquaient de mourir ? Je ne m'en souciais pas plus que ça. J'en ignore les raisons. Pourquoi j'étais si hermétique aux personnages ? Aucune idée !
Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être entraînée par l'histoire. Elle possède les bons ingrédients pour m'accrocher (et cela malgré un final que je trouve sujet à débat, mais j'y reviendrais ci-après). Dont l'horreur et l'anticipation avec un côté fantastique (ou de SF, je suis encore partagée sur ce point).
À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois, mais tuer pour tuer n'était pas son unique intérêt, j'imagine. J'ignore si Kang Eun Kyung développera plus en profondeur dans la deuxième saison, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un rôle. Bien sûr, sans la créature on aurait seulement un drama historique de guerre. Avec elle, on obtient un drama historique de guerre d'anticipation. Elle fait la différence, mais elle ne semble que figurante même si elle représente à merveille le reflet des actes perpétrés lors de la colonisation de la Corée par le Japon.
Les décors sont superbes tout comme l'ambiance qui jongle entre l'angoisse, l'effroi et la tension. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, nous bloquant parfois la vue ou nous mettant au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols.
Je vais rapidement parler de la fin ouverte que j'ai trouvé décevante. J'ignore si elle était prévue dès le départ ou si Netflix veut un peu plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions. D'autant plus que la suite se déroulerait à notre époque. Au fil de la première partie, tout nous poussait à croire que la créature était une déesse, car parfaite. D'autant plus qu'une réussite est rarissime. Sauf qu'il traine toujours un œuf ou deux quelque part - même quand ce n'est prévu. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à aujourd'hui d'une saison à l'autre ? En fait, ce final enfonce beaucoup de portes. Pour cette raison, j'aurais préféré une fin fermée, quitte à rouvrir une porte ou deux sereinement.
Certes, le battage médiatique autour de La Créature de Kyŏngsŏng pourra en décevoir plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux (et encore moins une romance qui n'a rien à faire là), ainsi que des scènes longues qui traînent pour rien.
Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de voir un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer.
Pour ma part, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour les personnages. Ils étaient en danger ? Ils risquaient de mourir ? Je ne m'en souciais pas plus que ça. J'en ignore les raisons. Pourquoi j'étais si hermétique aux personnages ? Aucune idée !
Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être entraînée par l'histoire. Elle possède les bons ingrédients pour m'accrocher (et cela malgré un final que je trouve sujet à débat, mais j'y reviendrais ci-après). Dont l'horreur et l'anticipation avec un côté fantastique (ou de SF, je suis encore partagée sur ce point).
À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois, mais tuer pour tuer n'était pas son unique intérêt, j'imagine. J'ignore si Kang Eun Kyung développera plus en profondeur dans la deuxième saison, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un rôle. Bien sûr, sans la créature on aurait seulement un drama historique de guerre. Avec elle, on obtient un drama historique de guerre d'anticipation. Elle fait la différence, mais elle ne semble que figurante même si elle représente à merveille le reflet des actes perpétrés lors de la colonisation de la Corée par le Japon.
Les décors sont superbes tout comme l'ambiance qui jongle entre l'angoisse, l'effroi et la tension. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, nous bloquant parfois la vue ou nous mettant au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols.
Je vais rapidement parler de la fin ouverte que j'ai trouvé décevante. J'ignore si elle était prévue dès le départ ou si Netflix veut un peu plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions. D'autant plus que la suite se déroulerait à notre époque. Au fil de la première partie, tout nous poussait à croire que la créature était une déesse, car parfaite. D'autant plus qu'une réussite est rarissime. Sauf qu'il traine toujours un œuf ou deux quelque part - même quand ce n'est prévu. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à aujourd'hui d'une saison à l'autre ? En fait, ce final enfonce beaucoup de portes. Pour cette raison, j'aurais préféré une fin fermée, quitte à rouvrir une porte ou deux sereinement.
Certes, le battage médiatique autour de La Créature de Kyŏngsŏng pourra en décevoir plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux (et encore moins une romance qui n'a rien à faire là), ainsi que des scènes longues qui traînent pour rien.
Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de voir un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer.
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