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Une leçon de vie pleine de réalité et d'espoir...
J'ai aimé ce drama. Pour une quelconque raison, Nut et Phob sont arrivés et se sont tranquillement installés le temps de sa diffusion. Pourtant, c'est difficile de le noter, notamment à cause des deux derniers épisodes. Cela dit, j'ai décidé de ne pas les inclure dans ma note, mais j'en parle plus bas.L'intrigue est intéressante. Si au début j'ai eu quelques sueurs froides lorsque Phob file à l'anglaise, c'est rapidement expliqué et nous obtenons des réponses à nos questions. Le drama ne joue pas l'autruche et ne garde pas la tête enfoncée dans le sable en attendant que le temps passe et qu'une solution tombe du ciel. Tout au long des épisodes, le drama nous délivre divers messages d'espoir.
Côté casting, ce sont les premiers rôles de Man et Title. Ils ne sont pas parfaits, cela dit ils vont clairement évoluer dans le futur. Leur jeu n'est pas aussi catastrophique qu'on peut le lire. En réalité, bien qu'on sente une retenue de leur part, ils savent mieux jouer qu'une bonne poignet d'acteurs et actrices du genre. Le manque de naturel sur certains interactions et les (très) longues pauses entre deux lignes de dialogues peuvent user. Cela dit, il ne fait aucun doute que Man et Title y ont mis du coeur, ça se voit.
Côté narration, elle est lente. Si c'est sujet à débat, pour ma part, j'ai trouvé son rythme idéal. The Yearbook est un drama dans lequel on a besoin de prendre son temps. C'est un style de narration qui ne plait pas à tout le monde, c'est vrai. À mes yeux, c'est le rythme dont il avait besoin.
Autre point, les deux derniers épisodes. Le septième était moyen bien qu'il permettait d'enfin avoir un aperçu de la situation du point de vue de Phob. Cependant, le fait que tout soit sous la forme de flash-back était gênant. Quant au dernier épisode, il semblerait que la production ait été victime des nouvelles directives sanitaire en Thaïlande, par conséquent, elle ne pouvait faire autrement. C'est dommage parce que les deux derniers épisodes ne rendent pas honneur au drama qui avait tout depuis le début. Pour cette raison et parce que je pense sincèrement que c'est indépendant de la volonté de la prod, j'ai décidé de montrer patte blanche sur les deux derniers épisodes.
Bref ! Malgré ses défauts, The Yearbook est une jolie découverte aux multiples messages d'espoir avec une agréable (re)plongée du début des années 2000.
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L'histoire aux mille émotions…
Pour résumer cette première saison/partie en quelques mots : pépite émotionnelle. Aux premiers regards, ITSAY ne semble pas terrible. Mais cette série renferme bien plus, poussant les émotions jusqu'au bout…Quand j'y pense, la première chose que je retiens, c'est combien l'émotion est forte avec seulement des regards. Lorsque les mots s'ajoutent, cela ne fait que prendre en puissance… Alors oui, pas de longs baisers langoureux (t'façon, la bave est ailleurs (et ce n'est pas glamour du tout)), ni de roulades dans les draps. Il n'y en a pas besoin… Tout repose sur le visionnage et la façon dont l'histoire nous touche. C'est un tourbillon de sentiments qui frappe les personnages, moi avec.
En bref, malgré le mélange de morve/bave/larmes disgracieux, ITSAY est une série qui n'hésite pas à jouer sur les émotions de la plus jolie façon.
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Cliché, mais divertissant
Ce n'est pas un drama mémorable, mais il s'est révélé divertissant sur ses huit épisodes d'une heure chacun. On est sur une intrigue facile avec une FL sentimentalement aveugle et un ML charmant, mais peu dégourdi. La romance secondaire est amusante à suivre, sans devenir une nécessité non plus.C'est une romance qui ne laisse pas de place à la surprise, cela dit, il possède quelques répliques bien placées avec cette touche romantique agréable. On sait comment tout commence, on sait aussi comment tout se termine. Et ce n'est pas grave, parce qu'il suffit de lire le résumé pour savoir à quoi s'attendre.
C'est une histoire parfaite les jours où vous n'avez rien à regarder ou si vous ne voulez pas vous prendre la tête. C'est mignon et facile avec un couple mignon et souriant, bien que le ML ait manqué un peu de contraste.
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Et si le mal venait de l'intérieur ?
Outside est un film franchement divertissant et jouant avec la tension. Il possède des décors naturels et beaux (notamment les interminables champs de canne à sucre), un casting excellent, un scénario surprenant et une musique parfaite (le dix est mérité).Carlo Ledesma nous dévoile une famille. Les parents qui semblent à peine se supporter, et leurs deux garçons qui sont, malgré eux, victimes d'une dynamique familiale pesante. Cette dernière va ne faire que s'intensifier au fil de l'histoire, tandis que les secrets se révèlent. Le film ne tente pas de nous les cacher, au contraire, c'est clair et intelligemment distillés. On suit l'histoire, on devine et on voit le chaos qui se renforce.
La psychologie des personnages est ce qui dynamisme l'histoire, car les zombies ne servent que de fond dans ce monde désolé. L'action se concentre majoritairement sur la famille, tandis qu'on découvre le passé et les traumatismes du père, ainsi que l'égoïsme de la mère.
Certaines scènes font mal au cœur, mais renforcent toujours plus la valeur humaine de ce film qui est bien plus qu'il n'y paraît. D'ailleurs, il me fait penser au film taïwanais « Eye of the Storm », sorti l'année dernière (il me semble). Boudé, parce qu'il avait l'étiquette du film pandémique, mais renfermant tellement plus. Outside est plus au moins similaire dans son idée. Encore des zombies ? Oui, mais le film va bien plus loin que ça... Certes, il n'est disponible que depuis hier, il n'a pas encore eu le temps de faire son chemin, mais sait-on jamais !
Bref, c'est un film divertissant qui s'amuse avec les nerfs des personnages, tandis qu'on réalise avec quelques sueurs froides que l'enfer n'est peut-être pas le putréfié qui traîne la patte dans l'ombre, mais ceux qui ont encore le cœur qui bat.
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Hei Yue Guang Wen Na BE Ju Ben
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Je prête allégeance au seigneur démon de Luo Yun Xi...
J'ai eu besoin de quelques jours pour remettre mes idées en ordre après mon visionnage. Un peu comme My Journey to You ou The Spirealm, j'ai dû me poser et y repenser calmement, laissant l'excitation redescendre. Parce que oui, même si Till the End of the Moon n'est pas parfait (notamment dans son écriture), les personnages sont comme une drogue qui font qu'on y revient sans cesse.Fort dans ses visuels, fébrile dans son scénario, il est pourtant exceptionnel lorsqu'il s'agit des personnages. Principaux, secondaires tout comme les héros et les antagonistes. La distribution est de haute volée, notamment Luo Yun Xi en tant que seigneur démon. Peu importe l'indécence du nombre de crachats de sang, je pouvais continuer de voir Tantai Jin aussi longtemps que possible. Il était la parfaite incarnation de l'obscurité du monde.
De même pour Bai Lu qui était ravissante en tant que cultivatrice et mortelle envoyée dans le passé. Mon seul regret est son léger manque d'expression, même s'il était aisé de faire la distinction entre ses personnages.
Du côté des personnages secondaires, ils étaient tous excellents. J'ai particulièrement apprécié de revoir Deng Wei, mais aussi découvrir Chen Du Ling que j'ai adoré détester. Malheureusement, je ne comprends pas comment les scénaristes ont tant ratés un des meilleurs couples secondaire : Pian Ran et Ye Qing Yu. Je suis à la fois contrariée et frustrée.
Je ne connais pas l'œuvre originale, mais l'adaptation n'est pas la plus brillante qui soit. Parfois, l'histoire rend les personnages stupides pour arranger les choses. L'histoire possède beaucoup de détails qui ont tous des explications, et l'un des avantages de le binge-watch est qu'on garde des souvenirs frais, contrairement à un visionnage plus espacé. Cependant, je ne regrette pas d'avoir attendu avant de le voir, cela m'ayant permis de passer entre les mailles des spoils.
La fin manque cruellement d'audace. Encore une fois, j'ignore comment se termine l'œuvre originale, cependant j'espère qu'elle est différente et plus assumée ou qu'elle connaît une direction opposée. Je pense honnêtement (et je n'en reviens pas de dire ça) que 40 épisodes pour une histoire si riche n'est pas assez. On sent que ça manque de temps, quand c'est souvent coupé en plein milieu pour faire rentrer le tout. De plus, et bien que le budget soit élevé, certains maquillages sont mauvais (teints, lèvres et perruques).
En bref, TTEOTM n'est pas parfait en raison d'une écriture faiblarde, pourtant ses personnages captivants retiennent toute l'attention et font de lui l'un des meilleurs drames de 2023, sans aucun doute.
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Embrace in the Dark Night
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Le nanar romantique de l'été...
Prendre de l'eau dans la bouche et faire boire son/sa partenaire, c'est aussi dégoûtant que de partager une brosse à dents. Il faut vraiment arrêter avec ça ! Maintenant que c'est dit…C'est le drama de l'été. Celui qui s'est un peu trop prit au sérieux et qui tombe dans les dramas clichés et ridicules, peut-être même des plaisirs coupables pour certains. Comme mentionné, à mes yeux, c'est un nanar. À titre d'exemple, je considère Hidden Love comme un navet, parce que je l'ai trouvé fade et ennuyeux. En revanche, Embrace in the Dark Night est un nanar, parce qu'il est drôle et distrayant malgré lui. J'aime les nanars (de monstres), mais je n'ai pas le souvenir d'avoir essayé la romance. Et bien, c'est un nouveau cap plutôt particulier.
Je ne connaissais aucun des deux acteurs principaux. Fang Jin est une belle femme, mais il lui manque vraiment des expressions et de la gestuelle pour donner vie à son personnage. Elle ressemblait davantage à une poupée de chiffon, quand elle n'avait pas l'air d'être fixée à une planche de bois. Wen Xi est d'une stupidité aberrante qui ne semble pas vouloir remettre en question ses plans foireux.
Ren Yun Jie est très grand et bel homme. Malgré tout, il lui manque un peu de charme pour créer l'illusion afin de donner plus de corps à son personnage qui devient rapidement une caricature. Cependant, même si leurs personnages respectifs sont horribles, ils s'en sortent bien et savent un minimum, jouer la comédie.
Côté couple, et bien comme toute l'action a pour but de créer un contact physique entre FL et ML, on peut dire que ça fonctionne, même si la romance est plutôt agressive. Pas dans le sens violent (quoique parfois ML balade un peu trop FL), mais toutes les scènes sont bonnes pour nous rappeler qu'ils vont finir ensemble. De cette façon, je pense que les scénaristes ont fait en sorte que la majorité des scènes s'approchent des tendances couple des réseaux sociaux. C'est malin, car cela va créer de l'engagement et clairement, c'est un drama parfaitement adapté aux réseaux sociaux. Le couple connaît une importante différence de taille (1m60/65 vs 1m87), au point que j'avais de la compassion pour eux lorsqu'ils se regardaient.
Dans le fil de discussion, quelqu'un disait que ce drama avait tellement d'intrigues, qu'il serait possible d'en faire plusieurs séries. Et c'est vrai ! Il se passe toujours quelque chose au point d'en devenir ridicule. C'est une pagaille interminable où le seul but est d'obtenir un rapprochement physique des personnages, même s'ils sont en danger. Ou de secourir FL qui a encore pensé que son plan (foireux) fonctionnerait cette fois-ci, mais non, toujours pas ma jolie, et maintenant, il faut la sauver (et la porter).
En bref, y'a rien de très bon là-dedans, mais j'ai adoré la façon dont il m'a tiré des rires quand je ne m'y attendais pas. Absurde et incohérent de bout en bout, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
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She Who is Dangerous to Me
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Un scénario plat (et souvent absurde), mais une romance palpitante
C'est sûr, My Lethal Man n'est pas original, au contraire. Il cumule les clichés et les situations qui ont pour but de secourir la FL en difficulté par le charismatique et mystérieux ML. Et ça tombe bien, parce que tout est dans le couple principal qui dégage une alchimie entraînante. En réalité, la romance est le seul intérêt de ce drama. Si on l'enlève, il ne reste plus grand chose, donc...Le topo de départ pouvait être intéressant, mais le réalisme n'était pas convié lors de l'écriture du scénario. Tant pis ! Cependant, le rythme rend l'ensemble digeste et on se laisse prendre au jeu, même si parfois l'histoire ne fait aucun effort. Les antagonistes sont (comme dans tous C-Dramas du genre) identifiables dès le départ etc. Rien de neuf sous les cocotiers sur ce point. De toute façon, la romance l'emporte sur tout !
C'est la troisième fois que je vois Fan Zhi Xin, et il me charme à chaque fois. Tant en homme mystérieux, cruel et froid comme la glace. Mais aussi en tant qu'homme amoureux. D'ailleurs, il semble à l'aise lorsqu'il s'agit de tourner avec des femmes plus âgées que lui. Et il est fort probablement que ça aide sur la partie où il devient un petit chaton tout mignon.
En revanche, c'est la première fois que je vois Li Mo Zhi. Derrière ses grands yeux plein de larmes, on y voit une actrice solide qui transmet une belle sensibilité. Si son personnage n'est pas mon préféré dans les romances, j'ai apprécié la façon dont elle a dépeint son personnage en évitant de tomber dans la fille stupidement amoureuse et grinçante de niaiserie. Son seul défaut est de ne pas avoir eut de poigne plus tôt, mais les scénaristes ne semblaient pas d'accord sur ce point.
L'alchimie du couple est au rendez-vous. Les personnages sont intéressants, même s'ils ne sont pas des exemples. Les baisers sont magnifiques, le couple dégage un certain attrait qui nous donne envie de continuer pour savoir où ils vont arriver. Même si on se doute de la fin, le cheminement reste intéressant.
Du côté des autres personnages, la meilleure amie (Rao Mei Na) est débile (et ce n'est pas affectueux du tout). Le garde du corps (Yuan Shuai) n'agit que lorsque ça sert l'histoire et le hacker de génie (Fang Xiang) ne semble pas si ingénieux que ça. Leur triangle amoureux n'a aucun intérêt, d'ailleurs. Mais le personnage de Rao Mei Na m'a tellement agacé que j'imagine ne pas avoir porté plus d'intérêt que ça. Quant à Tang Lin et Chang Zhe Kuan avaient un potentiel, mais ils ne servaient qu'à faire progresser l'histoire.
Bref, est-ce qu'il mérite absolument le détour ? Non. En revanche, ne pas avoir d'attente quant au fil rouge de l'histoire permet de ne pas trop s'embêter et de simplement apprécier la romance.
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L'exploration des sentiments à des âges différents
Nos attentes changent avec le temps. On grandit, on expérimente, on mûrit. C'est ce qu'explore Tokyo Tower au travers de son histoire sous couvert d'infidélités.Toru est un étudiant en médecine lassé. Asano Shifumi est une architecte reconnue mariée. Après une rencontre fortuite, ils vont créer un lien qui va rapidement devenir une liaison. De l'autre coté, Koji est curieux devant tant de passion de la part de Toru, une facette de son ami qu'il n'avait jamais vu jusqu'ici. A la fois intrigué et motivé par le goût du challenge, il va séduire la mère d'une adolescente à laquelle il donne des cours, Kawano Kimiko.
Personnellement, l'histoire entre Toru et Shifumi est illusoire et voué à l'échec dès le départ. Contrairement à celle entre Koji et Kimiko qui avait un goût différent. Elle semblait plus réaliste, plus amoureuse, plus concrète. Peut-être parce qu'elle semblait plus accessible ? Je l'ignore, mais la seconde romance était plus sensible et forte d'émotion à mes yeux.
Le casting est formidable, je n'ai rien à redire dessus. La narration s'amuse avec les sentiments de la meilleure façon (et j'aime les dramas japonais pour cette raison). En réalité, la seule chose qui m'échappe est l'intérêt de Toru pour la Tokyo Tower. Je n'ai pas réussi à saisir les sous-entendus, mais je ne m'en formalise pas trop non plus.
Bref, Tokyo Tower met en avant une relation qui favorise la croissance et la maturité. Toru et Koja expérimentent et grandissent, tandis que Shifumi et Kimiko reprennent le contrôle de leurs vies. Le tout avec une très jolie bande son.
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Une curiosité aux sentiments mitigés...
C'est assez compliqué de parler de cette série parce qu'elle laisse des sentiments mitigés tout au ayant quelques points intéressants…Playboyy pue le sexe, littéralement. Le sexe, la dépravation, la sueur et la douleur. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour arriver à la fin (je ne recommande pas de la binge-watch), mais c'était une curiosité qui me donnait envie d'aller jusqu'au bout. Et peut-être que le regard sauvage de Koawoat était aussi une raison de ma ténacité, ahah.
À mes yeux, la plus grande réussite de cette série est son ambiance. Dès le premier épisode, il y a une tension qui s'installe. C'est à la fois érotique, sexuel, sensuel, chaud, humide, mais aussi curieux. De temps en temps, ça devient plus lugubre ne serait-ce que par la direction prise par l'intrigue, pour finalement revenir à des hommes nus qui s'amusent dans les draps (ou ailleurs). Parfois, ça sonne comme un vieux porno ringard. Certaines scènes sont tellement horribles qu'elles en deviennent drôles tout en ayant une forme d'attraction... Honnêtement, c'est souvent embarrassant. Mais à titre comparatif, j'étais plus à l'aise devant Playboyy que Secret Crush on You (que j'ai abandonné après trois tentatives).
Je ne pense pas qu'il faille prendre l'histoire au sérieux. C'est tiré par les cheveux avec une enquête qui s'entremêle à des romances et à des règlements de compte. Je n'ai pas compris l'intérêt de certains personnages. La fin me laisse perplexe… Je ne l'ai pas suivi à la loupe. Cependant, je n'ai pas le souvenir que cela pouvait prendre cette direction. Je ne suis donc pas très emballée par une suite, mais après tout…
Difficile de ne pas parler des scènes de sexe. Elles sont particulièrement osées pour certaines, mais elles sont bien réalisées. Ça colle à l'univers de la série. Pour prendre un exemple, les scènes de Kiseki: Chapter 2 étaient audacieuses oui, mais elles ne dégageaient rien, contrairement à celles de Playboyy. Qu'elles plaisent ou non, elles ont une ambiance et dégagent quelque chose (un sentiment, une tension...). Pour cette raison, j'ai ajouté 0.5 à ma note globale, parce qu'on ne peut nier l'aplomb des acteurs.
Je pense qu'il est important de mentionner que vous ne pouvez pas aimer/regarder Playboyy si vous êtes mal à l'aise avec la nudité ou des actes durs. On voit beaucoup de fesses, de torses transpirants et des actes qui peuvent déranger et peut-être choquer pour les plus sensibles. Personnellement, je suis une personne très pudique lorsqu'il s'agit de mon corps et de mes sentiments, mais la nudité des autres ne me dérange pas du tout. Je n'étais donc pas mal à l'aise devant la majorité des scènes. Il faut également accepter de voir des scènes où les personnages se font malmener et où certains s'en sortent alors qu'ils devraient être en prison pour la quatrième fois en moins de trois minutes, mais bon… Comme dit plus haut, c'est une histoire qui ne doit pas être prise très au sérieux.
Pour résumer, Playboyy est une série étrange qui tangue sans cesse entre la curiosité et le ridicule. Je ne pense pas l'avoir aimé, mais je ne pense pas l'avoir détesté non plus. C'est un entre-deux bizarre qui me pousse à ne pas recommander cette série, mais à ne pas non plus la condamner. Je pense que chacun réagit de façon différente vis-à-vis d'elle. Essayez et vous verrez ?
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Dead Friend Forever - DFF
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Quête de vérité sanglante pour ce BL horrifique entraînant
Êtes-vous vraiment qui vous prétendez être ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce masque ? C'est ce qu'explore DFF avec une bande de potes qui décide de passer un week-end dans les bois. Cependant, les choses ne tardent pas a tourner au vinaigre. DFF traite de sujets sensibles (harcèlement, manipulation, abus...) et contient également des scènes graphiques qui peuvent heurter les plus sensibles. Naturellement, il est déconseillé aux personnes qui n'aiment pas l'horreur.J'ai adoré cette histoire. Dès le début, DFF plante son décor et ses personnages. On fait rapidement la connaissance de chacun, tandis que les premiers problèmes surviennent. Bien sûr, certaines choses sont un peu tirées par les cheveux, mais je ne m'en suis pas soucié plus que de raison, simplement parce que tout est bien fait. J'adore le fait de reprendre les codes du slasher et d'utiliser le found footage (un style prisé dans l'horreur) pour créer une tension supplémentaire et surtout donner au téléspectateur une place dans l'action.
Le casting est excellent. Je ne vais pas m'attarder sur chacun d'eux (ce serait bien trop long), cependant, ils ont dépeint des personnages réalistes, dont purement détestables pour certains. C'est un groupe de potes et pourtant, je n'ai pas cessé de me demander pour ils l'étaient. C'est une dynamique étrange qui alimente la machine à questions et suppositions.
La romance (Tee & White) n'est pas qu'un accessoire avec un couple mignon qui fricotte. Elle possède un rôle dans l'histoire, tant sur son développement que sur nos propres réflexions qu'elle engendre. Voir ce couple adorable être malmené est terrible, mais cela devient que plus douloureux lorsque les masques finissent par tomber.
L'autre romance connaît un certain intérêt et est intéressante dans la façon (et la raison) dont elle se développe.
Si vous avez une appétence pour les films d'horreur, alors la fin ne vous surprendra pas. C'est une fin intéressante qui rappelle un bon film du genre. Après tout, peut-être que la légende de Janta est réelle. Peut-être qu'elle existe et qu'ils l'ignorent. Qui sait...
Cette suspension, cette réalité qui ne l'est peut-être pas, ce mystère quant au fait que tout soit terminé ou pas, c'est une fin que j'apprécie bien qu'elle ne soit pas au goût de tous (et c'est normal).
Si vous regardez DFF uniquement pour l'aspect BL, il ne vous plaira probablement pas. Il mérite bien plus que cette seule étiquette. Cela reviendrait au fait de cantonner KP à un simple BL mafieux ou 4 Minutes à un BL jouant avec des espaces temps. Encore une fois, je ne suis personne pour donner une leçon sur la façon de voir une histoire ou de l'apprécier, mais parfois, j'aimerais vraiment que les téléspectateurs qui aiment le BL voient plus loin. Cela permettrait à des productions comme celles mentionnées de perdurer et de motiver d'autres boîtes de production afin de fournir des scénarios nouveaux. Be On Cloud ne fait pas du BL pour du BL, et bon sang que c'est bon !
Bref, j'ai adoré chaque épisode de Dead Friend Forever. Tant pour la mise en scène et son ambiance que son scénario simple et bien amené avec cette pointe d'horreur. Le casting a fait un travail formidable, tandis que la musique a fini de sublimer le tout.
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Le partage du cœur entre amour interdit et loyauté
En ce moment (et pour digérer des drames plus conséquents), je tente de trouver des histoires courtes et regardables en quelques heures (entre trois et cinq, idéalement). A Tale of Love and Loyalty s'avère être un bon compromis avec sa durée d'un peu plus de quatre heures. J'aime ces drames, car ils sont courts, mais surtout pour leur rythme vif qui ne laisse pas le temps à l'histoire de traîner. Parfois, c'est un peu déroutant (notamment lorsqu'on sort de plusieurs dramas à la suite qui étaient tous lents), mais j'aime ça !Les décors sont beaux, les costumes tout autant. J'adore les tenues noires, et Li Fei est resplendissant dans chacune d'elles. Le personnage est séduisant, aussi terrible qu'il puisse être. Honnêtement, j'ai un peu craqué sur lui, je plaide coupable ! Ming Jia Jia est également très élégante avec ses tenues et son air distingué (bien qu'elle m'a quelques fois rappelé Yang Mi pour son manque d'expression de temps à autre). Cela dit, elle est étonnante dans ce drame et on se prend d'affection pour elle, tandis qu'elle est tiraillée sans ménagement. Quan Pei Lun s'en sort bien aussi, d'autant plus que jouer un homme aux portes de la folie n'est pas chose aisée. C'est parfois un peu grossier, mais l'ensemble fonctionne. Globalement, je n'ai pas à me plaindre du casting, ils étaient tous bons - héros, antagonistes et figurants. En fait, ces drames n'ont pas besoin d'une foule, cela permet vraiment de ne pas s'encombrer de scènes ou de personnages inutiles.
Nous avons droit à de jolis baisers (et bon sang, ce n'est pas une tâche facile dans les C-Dramas, hein !). De quoi me contenter et faire couiner la bestiole heureuse que je suis ! D'accord, la relation entre Yu Wen Yuan et Su Yan n'est pas la plus saine, d'autant plus qu'on voit clairement un jeu de pouvoir et de domination dans les premiers épisodes, mais les effluves sexy l'emportent.
La fin (épisode 9) est surprenante, mais chacun ira de sa proposition (la happy-end n'est pas au rendez-vous). Cependant, j'ai trouvé le scénario cohérent et bien amené avec ce qu'il faut de tensions tout au long de l'histoire. Le dernier épisode (10) m'a surprise... En allant voir les commentaires sur Viki pour m'assurer que le drame était bien complet, j'ai vu beaucoup de personnes conseiller de regarder le 10ème épisode puis ensuite du 1er au 9ème. Ce n'est pas une mauvaise idée, et c'est même censé si vous voulez regarder l'histoire dans l'ordre, étant donné que le dernier épisode est un total flash-back.
En fait, soit vous regardez dans l'ordre de diffusion pour garder le rebondissement final, soit vous commencez par celui-ci et avez une fin directe des personnages principaux (je ne sais pas si c'est clair, ahah).
En bref, c'est un drame à petit budget, mais qui n'a pas à rougir des plus grands. Son scénario est entraînant avec de bons rebondissements. L'ensemble de la distribution fait un travail formidable avec en prime de beaux décors, une belle image et une jolie bande son.
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The Sign Special Episode Encore
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Sympathique, mais vraiment pas nécessaire
J'ai adoré la série originale, si bien qu'avec le final, je m'attendais à une seconde saison. Cependant, l'épisode spécial, avec sa fin ouverte, semble plus être un prétexte pour placer les nouveaux personnages (dont un possible couple GL) et relancer le feu autour de Tharn/Phaya.En soit, ce n'est pas un épisode décevant, mais l'intrigue est d'une grande facilité pour pas grand chose. Si l'épisode avait apporté quelque chose aux personnages avec un fil policier pour fond, cela aurait été compréhensif, mais ce n'était pas tellement le cas. Comment mentionné ci-dessus, c'était comme s'il fallait placer quelques personnages pour une future intrigue. Cela dit, le rapide passage sur la nature de Phaya s'avère plutôt décevant.
Pour tout dire, je ne regarde quasiment jamais les épisodes spéciaux (qu'ils soient courts ou longs). Si ça arrive, c'est généralement parce que je tombe dessus par hasard. Je n'en attendais donc pas grand chose, mais c'est dommage de l'avoir utilisé pour si peu.
Malgré tout, les CGI sont toujours aussi bonnes. Le montage est un peu étrange, mais cela n'est pas dérangeant. Quant au casting, il reste efficace et à la hauteur.
En bref, un épisode spécial pas mauvais, seulement inutile.
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Confrontation dynamique et amusante entre deux époques
Avec l'adaptation chinoise qui arrive prochainement, j'ai eu envie de revoir ce drama qui m'avait tant emballé quelques années plus tôt. Un second visionnage tout aussi amusant !C'est un drama simple, mais riche qui jongle entre histoire, comédie et romance. La confrontation entre deux époques apporte du dynamisme tant dans la façon dont le scénario se joue que l'interaction entre les personnages. En deux heures, Kim Ji Hyun délivre une belle histoire simplifiée avec une touche d'Histoire (notamment les débuts du hangeul) sans pour autant négliger sa comédie et sa romance qui progressent en rythme.
L'ensemble de la distribution est brillante. Yoon Doo Joon en tant que roi est un mélange d'amusement et de convictions. Kim Seul Gi dépeint une adolescente flemmarde, mais débrouillarde, parfois un peu bête et attachante, sans jamais tomber dans le cliché. Difficile de ne pas mentionner l'un de mes acteurs préférés, Go Gyu Pil, un habitué des seconds rôles qui, pourtant, apporte toujours du corps à ses personnages. Je pense également qu'il s'agit d'un des meilleurs rôles de Ahn Hyo Seop. En soit, les personnages sont excellents avec quelques enjeux ici et là, mais sans tomber dans les stéréotypes d'aujourd'hui.
En fait, ce qui est formidable avec Splash Splash LOVE, c'est la façon dont l'histoire n'a besoin que de deux heures. Aujourd'hui, les drames (historiques ou non) sont longs (parfois lents) avec de nombreuses scènes inutiles ou des intrigues usées et clichées. Des dramas qui sont difficiles à terminer ou avec lesquels on doit jouer de l'avance rapide. Pourtant, la réalisatrice démontrait déjà en 2015 qu'une histoire de 02 épisodes peut être toute aussi complète qu'une histoire de 16 ou 20 épisodes. Ce qui en fait un drame agréable à (re)voir.
Bref, Splash Splash LOVE est un sageuk qui mêle comédie, romance et Histoire. Avec un casting brillant, l'histoire garde son rythme et démontre que le chemin le plus court est parfois le meilleur pour raconter son histoire.
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Un xianxia classique, mais efficace !
C'est vrai, l'histoire reste dans les classiques du xianxia. Cependant, The Legend of Shen Li équilibre les genres avec des personnages matures. Ces derniers sont au cœur de l'histoire. Shen Li, Seigneur du Ciel Azur et Xing Zhi, le dernier dieu immortel encore vivant.La romance est très lente, mais elle correspond au rythme de l'histoire. Cela dit, le milieu est particulièrement lent. Mon regret quant à la romance est que Shen Li et Xing Zhi ne rencontrent jamais de réelles barrières. Au départ, Xing Zhi ne doit pas tomber amoureux au risque d'être puni. En fin de compte, il peut aimer Shen Li sans punition ? Pourquoi les anciens dieux ont-ils étaient punis et lui non ? S'ils s'aiment, leur romance est lisse et sans accroches particulières. À titre comparatif, l'arc des parents de Shen Li m'a passionné et j'aurais adoré en avoir davantage.
Je regrette également le traitement du personnage de Mo Fang qui avait pourtant tout du rôle de l'antagoniste malgré lui et qui pouvait alors partir en quête de sa rédemption. Mais non ! Globalement, les méchants sont décevants et clichés. Ils font le mal, ils sont tués et c'est tout. Je pense que la romance a pris le dessus sur l'ensemble de l'histoire.
Les CGI sont très jolies et généreuses. Les costumes sont très beaux pour la plupart. L'OST était un peu répétitive, notamment le thème principal de Shen Li. Enfin, les figurants auraient pu être mieux dirigés, cela aurait évité de les voir en fond en train d'échanger des coups dans le vide, littéralement.
Bref, c'est un xianxia qui possède un scénario peu original, mais les personnages matures et les effets visuels ne cessent de nous entraîner jusqu'à son final satisfaisant.
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Exploration du concept de l'amour...
Aimer, c'est un concept immense qui demande un peu plus que quelques mots pour l'expliquer. Aimer, c'est ressentir quelque chose de l'intérieur. Quelque chose que chacun perçoit avec ses propres émotions. Nous sommes tous différents face au concept de l'amour. Certains ressentent une attraction émotionnelle ou physique. D'autres aiment les connexions seulement intellectuelles ou spirituelles. Des réponses, il en existe plus d'une. Si on peut jouer avec les mots afin de donner une réponse plus ou moins universelle, elle n'est pas plus vraie qu'une autre, ni plus mauvaise.Night Dream ne tente pas de nous donner une réponse précise. Simplement parce que celle mise en scène n'appartient qu'à Night et Dream. Et c'est un point que j'ai aimé dans ce court drama et qui me fait l'apprécier, malgré ses défauts.
Night est en dernière année de littérature et peine à terminer son projet de roman, parce qu'il ne parvient pas à saisir le concept de l'amour. Par chance, il retrouve Dream, un ami de lycée, alors qu'ils s'étaient perdus de vue. Ces retrouvailles chamboulent Night qui a toujours ignoré les battements de son cœur pour Dream.
Dream fait preuve de lâcheté plus d'une fois. Après tout, c'est lui qui embrasse Night, mais c'est aussi celui qui prend la fuite. La première fois, il s'est éloigné. La deuxième, il était ivre et ne se rappelle de rien. La troisième, il a fui. C'est particulièrement frustrant, d'autant plus que sa lâcheté le pousse à dire et à faire des choses idiotes.
Night est un vrai sucre. Après ce qu'il a vécu, il a pris la décision de partir (entendez par là, disparaître), et a décidé qu'il protégerait le cœur de Namwan et de Dream. Plutôt que de rendre les gens responsables de ses sentiments, il a préféré les enfouir. Et même lorsqu'il devait s'y confronter, il se tenait droit, peu importe à quel point son cœur pouvait lui faire mal à ce moment-là.
Le couple fonctionne bien, mais chacun aurait mérité un meilleur développement. Notamment Dream, afin qu'on puisse mieux creuser ses émotions, car celle de Night sont assez claires depuis le début. En réalité, la lâcheté de Dream n'est qu'une frustration pour le spectateur. Mais une frustration qui manque de profondeur.
Les deux acteurs étaient bons, nous offrant aussi un baiser magnifique. En fait, ce sont deux baisers (un du passé et l'autre au présent) combinés dans une même scène. Si sur le papier c'est brouillon, le montage l'a rendu attractif au point d'avoir envie de le revoir quatre ou cinq fois (ne me jugez pas, j'aime vraiment beaucoup les baisers de cinéma, je n'y peux rien).
En revanche, je ne comprends pas l'ajout d'un énième personnage lors de l'avant dernier épisode. Il n'y avait que peu d'intérêt sur son utilité. De même quand au final qui est précipité.
Dans l'ensemble, c'est une production jolie et intéressante, bien qu'elle soit un peu trop courte et chargée en perturbations pour un tel format (6 épisodes d'une 30aine de minutes). Cependant, le rythme est entraînant et nous laisse peu de temps inutile. En bref, une histoire imparfaite, mais avec du charme.
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