Au delà du mal, il y a le cœur humain...
Je l’ai beaucoup beaucoup aimé !
Des dramas sur la traque d’un tueur en série, j’en ai vu plus d’un, de qualité très variées et inégales, et là on en a un très bon.
Ce qui en fait la qualité première, ce sont les personnages, plus ou moins cabossés, et le super flic élite n’est pas celui qui l’est le moins, malgré les apparences ! Ce qui m’a vraiment touchée, ce sont les liens particuliers qui existent entre les policiers et les habitants de cette petite ville, définis par Lee Dong Sik : « Quand ils sont entre eux, ils ne se supportent pas, mais si un étranger arrive pour leur nuire, ils s’unissent aussitôt. » C’est un comportement que j’ai moi-même souvent rencontré dans ma campagne, et c’est ce côté humain universel qui m’a plu.
Le thriller :
On part d’une disparition et un meurtre vieux de 20 ans, jamais résolus, comme un écho de la disparition qui vient de se produire au présent, qui bouleverse à nouveau le petit village de Manyang. Mais l’histoire ne s’arrête pas à la découverte du tueur qui, en général, clôture le drama. La résolution de ce mystère ne fait qu’ouvrir d’autres interrogations, faire tomber d’autres masques.
les personnages :
Ici on peut penser que l’intrigue policière est avant tout le support d’une histoire d’humains, les avancées ou culs-de-sac de l’enquête donnant l’occasion aux personnages de se révéler en se confrontant, ou en se soutenant. La fin du drama est plus une renaissance, un nouveau départ dans un monde éclairci comme le retour du soleil après une tempête… Ce n’est pas une rédemption, mais plutôt une renaissance, après avoir regardé en face leurs actes, en avoir accepté les conséquences et avoir compris quel était le vrai sens qu’ils voulaient donner à leur vie.
La réalisation :
Elle est bonne, sauf peut-être un peu trop insistante au début, pour orienter les soupçons du spectateur d’une façon trop évidente (éclairages qui soulignent un peu trop un sourire qui devient menaçant, …) puis elle devient plus classique, plus intelligente, nous laissant le soin de nous faire notre opinion. A la fin, le réalisateur a encore clairement appuyé le sentiment de renouveau par la lumière enfin revenue, dans le ciel et sur le visage des acteurs (Shin Ha Kyun semble avoir rajeuni de 10 ans )
Les acteurs :
Ils sont tous excellents mais un applaudissement particulier pour Shin Ha Kyun, qui interprète parfaitement cet homme torturé par un passé douloureux, une culpabilité d’autant plus écrasante qu’elle ne se réfère pas à un acte concret mais à une absence… Ses regards, particulièrement expressifs et la modulation de sa voix sont impressionnants de justesse, de profondeur, d’humanité. En face de lui Yeo Jin Goo incarne avec vérité et finesse le jeune flic dont la rigidité est l’armure qu’il a choisie pour résister à une enfance douloureuse et un père tyrannique. Il arrive bardé de ses certitudes, et il lui faudra apprendre à les abandonner et à se confronter à la réalité… Yeo Jin Goo progresse sans arrêt, à chaque drama où je le croise. Il a l’habitude de la caméra depuis son enfance, tant il a incarné de héros jeunes. Mais quand il est passé au héros adulte, personnage principal, dans « the crowned clown », il ne m’avait pas vraiment convaincue, je le trouvais manquant de sincérité. C’était déjà beaucoup beaucoup mieux dans « hôtel del luna », mais là il réussit à incarner son personnage, en non plus à le jouer, si vous voyez ce que je veux dire.
Un applaudissement aussi pour Choi Dae Hoon, qui met beaucoup de sensibilité et d’émotion dans son personnage au bord de la schizophrénie, sous l’emprise d’un traumatisme qui hante son inconscient.
Un dernier mot pour l’OST, magnifique, c’est le personnage supplémentaire, qui soutient l’histoire et les acteurs de bout en bout. La belle chanson de Choi Baek Ho et sa voix particulière donnent le ton et créent l’atmosphère, ainsi que toute l’OST due à Ha GeunYoung, dont tout ce que j’ai réussi à savoir c’est que c’était une femme. Je souligne en passant l’injustice dont sont victimes tous ces musiciens dont on ne sait pas grand chose, alors que la vie d’un moindre boys band à la valeur musicale discutable est passée au crible (bien trop parfois) de sa naissance à la couleur de son dernier caleçon !
Bon, pour en revenir au drama, il est excellent, à voir absolument, mais attention, celui que vous commencerez après a intérêt à être au top, sous peine de paraître bien fade insipide !
Des dramas sur la traque d’un tueur en série, j’en ai vu plus d’un, de qualité très variées et inégales, et là on en a un très bon.
Ce qui en fait la qualité première, ce sont les personnages, plus ou moins cabossés, et le super flic élite n’est pas celui qui l’est le moins, malgré les apparences ! Ce qui m’a vraiment touchée, ce sont les liens particuliers qui existent entre les policiers et les habitants de cette petite ville, définis par Lee Dong Sik : « Quand ils sont entre eux, ils ne se supportent pas, mais si un étranger arrive pour leur nuire, ils s’unissent aussitôt. » C’est un comportement que j’ai moi-même souvent rencontré dans ma campagne, et c’est ce côté humain universel qui m’a plu.
Le thriller :
On part d’une disparition et un meurtre vieux de 20 ans, jamais résolus, comme un écho de la disparition qui vient de se produire au présent, qui bouleverse à nouveau le petit village de Manyang. Mais l’histoire ne s’arrête pas à la découverte du tueur qui, en général, clôture le drama. La résolution de ce mystère ne fait qu’ouvrir d’autres interrogations, faire tomber d’autres masques.
les personnages :
Ici on peut penser que l’intrigue policière est avant tout le support d’une histoire d’humains, les avancées ou culs-de-sac de l’enquête donnant l’occasion aux personnages de se révéler en se confrontant, ou en se soutenant. La fin du drama est plus une renaissance, un nouveau départ dans un monde éclairci comme le retour du soleil après une tempête… Ce n’est pas une rédemption, mais plutôt une renaissance, après avoir regardé en face leurs actes, en avoir accepté les conséquences et avoir compris quel était le vrai sens qu’ils voulaient donner à leur vie.
La réalisation :
Elle est bonne, sauf peut-être un peu trop insistante au début, pour orienter les soupçons du spectateur d’une façon trop évidente (éclairages qui soulignent un peu trop un sourire qui devient menaçant, …) puis elle devient plus classique, plus intelligente, nous laissant le soin de nous faire notre opinion. A la fin, le réalisateur a encore clairement appuyé le sentiment de renouveau par la lumière enfin revenue, dans le ciel et sur le visage des acteurs (Shin Ha Kyun semble avoir rajeuni de 10 ans )
Les acteurs :
Ils sont tous excellents mais un applaudissement particulier pour Shin Ha Kyun, qui interprète parfaitement cet homme torturé par un passé douloureux, une culpabilité d’autant plus écrasante qu’elle ne se réfère pas à un acte concret mais à une absence… Ses regards, particulièrement expressifs et la modulation de sa voix sont impressionnants de justesse, de profondeur, d’humanité. En face de lui Yeo Jin Goo incarne avec vérité et finesse le jeune flic dont la rigidité est l’armure qu’il a choisie pour résister à une enfance douloureuse et un père tyrannique. Il arrive bardé de ses certitudes, et il lui faudra apprendre à les abandonner et à se confronter à la réalité… Yeo Jin Goo progresse sans arrêt, à chaque drama où je le croise. Il a l’habitude de la caméra depuis son enfance, tant il a incarné de héros jeunes. Mais quand il est passé au héros adulte, personnage principal, dans « the crowned clown », il ne m’avait pas vraiment convaincue, je le trouvais manquant de sincérité. C’était déjà beaucoup beaucoup mieux dans « hôtel del luna », mais là il réussit à incarner son personnage, en non plus à le jouer, si vous voyez ce que je veux dire.
Un applaudissement aussi pour Choi Dae Hoon, qui met beaucoup de sensibilité et d’émotion dans son personnage au bord de la schizophrénie, sous l’emprise d’un traumatisme qui hante son inconscient.
Un dernier mot pour l’OST, magnifique, c’est le personnage supplémentaire, qui soutient l’histoire et les acteurs de bout en bout. La belle chanson de Choi Baek Ho et sa voix particulière donnent le ton et créent l’atmosphère, ainsi que toute l’OST due à Ha GeunYoung, dont tout ce que j’ai réussi à savoir c’est que c’était une femme. Je souligne en passant l’injustice dont sont victimes tous ces musiciens dont on ne sait pas grand chose, alors que la vie d’un moindre boys band à la valeur musicale discutable est passée au crible (bien trop parfois) de sa naissance à la couleur de son dernier caleçon !
Bon, pour en revenir au drama, il est excellent, à voir absolument, mais attention, celui que vous commencerez après a intérêt à être au top, sous peine de paraître bien fade insipide !
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