Comment retrouver un travail quand on s'est arrêté des années ?
Ce qu’on ressent à regarder ce drama se rapproche du confort agréable et chaleureux d’une tasse de thé en hiver, au coin du feu, dans un fauteuil profond et confortable avec un bon livre et un chat qui ronronne à côté. On suit avec plaisir la relation amoureuse qui s’installe entre Dan Yi et Eun Oh, relation qui se construit paisiblement, sans crise, sans « je t’aime mais je te quitte » qui s’accepte et qui se manifeste ensuite au quotidien, ce qui est bien sympa : en effet, dans les dramas, le plus souvent, les héros s’avouent leur amour, s’en suit un baiser et (parfois)une nuit plus ou moins passionnée et ensuite… plus rien ! plus de bisous, plus de gestes de tendresses, comme si on avait dit : « l’amour, c’est fait, passons à autre chose ! » pas ici, Eun Oh n’arrête pas de montrer ses sentiments et si Dan Hyi a quelques instants de surprise, elle les accepte plutôt facilement et y répond avec bonheur ! Bref, ça ressemble aux débuts d’une vraie relation amoureuse.
Mais heureusement il n’y a pas que ça dans ce drama ! Il y a la maison d’édition et son équipe de direction, composée de personnages pittoresques et très attachants, autant les hommes que les femmes, qui ne sont pas que des faire-valoir et c’est bien agréable ! Les liens qui se créent, les personnalités qui se découvrent créent un univers chaleureux et prenant. Et il y a tout ce qui concerne le travail de l’édition depuis le manuscrit jusqu’à la sortie et l’attente du chiffre des ventes, des commandes de réédition et le passage mélancolique au « pilon » où les livres retournés sont détruits. Et quel plaisir de voir et d’entendre des personnages qui aiment les livres, la littérature, les auteurs et qui en ont fait le centre de leur vie !
Autre aspect intéressant du drama, le rapport entre le travail et les femmes en Corée du Sud. Dan Hyi se trouve dans une impasse totale : elle a arrêté de travailler pendant 11 ans, et elle se heurte à la muraille invisible car elle ne rentre plus dans aucune des cases qui correspondent à la hiérarchie du travail en Corée du Sud. C’est plus qu’un plafond de verre, c’est une boîte en verre et c’est ahurissant à voir tout en étant plutôt anxiogène !
Tous ces fils s’entrelacent dans une intrigue harmonieuse, légèrement pimentée par le mystère de l’auteur disparu;
Les décors sont beaux, les images aussi, la garde-robe de Lee Jong Sun est une incroyable collection de manteaux !
et c’est pour ce genre de détail que j’aime les dramas tournés en hiver. De jolies trouvailles de réalisation, comme ces phrases aux changements d’épisodes, qui donne à entendre les pensées des personnages… Et quelle très jolie conclusion avec la citation de Sôseki : La lune est magnifique !
Les acteurs sont parfaits, naturels et chaleureux, touchants, ou drôles ou les deux. Un bémol pour le couple de débutants, surtout la fille, qui collectionne les clichés de la gourde de service dans les dramas ! Mais c’est un détail !
Donc, en conclusion, on n’en sort pas bouleversés, mais confortés, charmés, et c’est bien agréable.
Mais heureusement il n’y a pas que ça dans ce drama ! Il y a la maison d’édition et son équipe de direction, composée de personnages pittoresques et très attachants, autant les hommes que les femmes, qui ne sont pas que des faire-valoir et c’est bien agréable ! Les liens qui se créent, les personnalités qui se découvrent créent un univers chaleureux et prenant. Et il y a tout ce qui concerne le travail de l’édition depuis le manuscrit jusqu’à la sortie et l’attente du chiffre des ventes, des commandes de réédition et le passage mélancolique au « pilon » où les livres retournés sont détruits. Et quel plaisir de voir et d’entendre des personnages qui aiment les livres, la littérature, les auteurs et qui en ont fait le centre de leur vie !
Autre aspect intéressant du drama, le rapport entre le travail et les femmes en Corée du Sud. Dan Hyi se trouve dans une impasse totale : elle a arrêté de travailler pendant 11 ans, et elle se heurte à la muraille invisible car elle ne rentre plus dans aucune des cases qui correspondent à la hiérarchie du travail en Corée du Sud. C’est plus qu’un plafond de verre, c’est une boîte en verre et c’est ahurissant à voir tout en étant plutôt anxiogène !
Tous ces fils s’entrelacent dans une intrigue harmonieuse, légèrement pimentée par le mystère de l’auteur disparu;
Les décors sont beaux, les images aussi, la garde-robe de Lee Jong Sun est une incroyable collection de manteaux !
et c’est pour ce genre de détail que j’aime les dramas tournés en hiver. De jolies trouvailles de réalisation, comme ces phrases aux changements d’épisodes, qui donne à entendre les pensées des personnages… Et quelle très jolie conclusion avec la citation de Sôseki : La lune est magnifique !
Les acteurs sont parfaits, naturels et chaleureux, touchants, ou drôles ou les deux. Un bémol pour le couple de débutants, surtout la fille, qui collectionne les clichés de la gourde de service dans les dramas ! Mais c’est un détail !
Donc, en conclusion, on n’en sort pas bouleversés, mais confortés, charmés, et c’est bien agréable.
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