An no Ririkku: Sakuragi An Haiku Hajimetemimashita
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by Kenseiden
Abeille du printemps - battle à l'écran - le chant des poètes
Encore une romance avec une des soeurs Hirose, me direz-vous. Mais si vous vous intéressez un temps soit peu à autre chose que les animes quand on vous parle du Japon, ne passez pas à côté du téléfilm An no Ririkku.
Après plusieurs années passées à m'intéresser à ce beau pays, il y a une chose que je peux laisser aux japonais. C'est leur amour des lettres, des mots, bref ... de l'écriture. Et ce film résume tout ce que j'aime dans cette philosophie. Si vous n'êtes pas fan de Haiku, court poème d'une seule phrase, tenant sur la marge d'un cahier d'écolier, mais concentrant toute la philosophie orientale, nul doute que vous tomberez quand même sous le charme, si vous accepté de suivre les aventures de notre jeune poète en devenir. Elle-même d'ailleurs déjà très fan des mots dans les différents films Chihayafuru que je vous conseille également. Des cafés cultures, aux concours retranscrits à la tv, jusqu'aux écrans de Shibuya, un pan insoupçonné d'un loisir bien moins désuet qu'il n'y parait s'ouvrira à vous. Bien sur pour créer de l'intérêt, il a été jugé nécessaire par les scénaristes d'introduire, assez maladroitement d'ailleurs le monde du rap. Comme s’il y avait en 2021 de la nouveauté à faire rimer posse et poésie (MC Solaar 1990 quand même).
La France et le Japon se retrouve donc sur cet amour des mots et pas seulement dans le Rap. Rien qu'à voir le succès des jeux de lettre à la tv française, depuis des décennies, par exemple. La production de ce téléfilm met particulièrement bien en en avant les haïkus en les affichant à l'écran et je salue la traduction anglaise d'ECO TV, respectant le sens, le fond et la forme. Donnant ainsi la possibilité aux anglophiles d'apprécier toute la subtilité de ses courts poèmes.
Si effectivement le monde du Hip hop reste caricatural, comme celui littéraire d'ailleurs avec un Tanabe Seiichi en dandy, cheveux trop longs à la BHL, Alain Finkielkraut ou Luc Ferry, il est ici, pour le moins touchant avec ce Hagebose qui cherche ses mots chez une jeune étudiante amoureuse des Haïkus. Finalement pas mal de scene sont assez cocasses (on n'ira pas jusqu'à drôles) mais surtout une fois de plus Hirose Suzu nous montre ses talents sur scène. Alors qu'elle m'avait déjà laissé sur le cul dans Ichido Shinde Mita, en Metal girl au phrasé juste, ici elle explose durant la battle contre Hagebose. Telle une Enimen au feminin, tant du flow, au costume.
Mais là, j'en dévoile trop, car MC Hachimitsu est une des grandes réussites de ces presque 3h de drama qui reste quand même assez fleur bleue, comme le montre parfois ses jolies scènes impressionnistes, malheureusement sous exploitées. Cela permet tout comme le thème principal de mélanger deux mondes. La tradition et la modernité, la ville et la campagne, les réseaux sociaux et la littérature, bref un concentré du Japon, représenté par leurs meilleurs acteurs. Suzu, bien sûr, même si porter des lunettes pour se cacher reste trop cliché et gâche un jeu qui n'en a pas besoin. Miyazawa Hio qui en plus d'être un bellâtre est juste dans son rôle d'écrivain torturé et mérite maintenant d'apparaître bien plus souvent sur les écrans. Les seconds rôles participent aussi avantageusement à un téléfilm qui aurait mérité pour le coup d'être un véritable drama saisonnal comme le thème principal de beaucoup Haïkus, qui je suis sûr, vous feront fondre comme une Omurisu, omurisu, omu, omu, omurisu ....
Après plusieurs années passées à m'intéresser à ce beau pays, il y a une chose que je peux laisser aux japonais. C'est leur amour des lettres, des mots, bref ... de l'écriture. Et ce film résume tout ce que j'aime dans cette philosophie. Si vous n'êtes pas fan de Haiku, court poème d'une seule phrase, tenant sur la marge d'un cahier d'écolier, mais concentrant toute la philosophie orientale, nul doute que vous tomberez quand même sous le charme, si vous accepté de suivre les aventures de notre jeune poète en devenir. Elle-même d'ailleurs déjà très fan des mots dans les différents films Chihayafuru que je vous conseille également. Des cafés cultures, aux concours retranscrits à la tv, jusqu'aux écrans de Shibuya, un pan insoupçonné d'un loisir bien moins désuet qu'il n'y parait s'ouvrira à vous. Bien sur pour créer de l'intérêt, il a été jugé nécessaire par les scénaristes d'introduire, assez maladroitement d'ailleurs le monde du rap. Comme s’il y avait en 2021 de la nouveauté à faire rimer posse et poésie (MC Solaar 1990 quand même).
La France et le Japon se retrouve donc sur cet amour des mots et pas seulement dans le Rap. Rien qu'à voir le succès des jeux de lettre à la tv française, depuis des décennies, par exemple. La production de ce téléfilm met particulièrement bien en en avant les haïkus en les affichant à l'écran et je salue la traduction anglaise d'ECO TV, respectant le sens, le fond et la forme. Donnant ainsi la possibilité aux anglophiles d'apprécier toute la subtilité de ses courts poèmes.
Si effectivement le monde du Hip hop reste caricatural, comme celui littéraire d'ailleurs avec un Tanabe Seiichi en dandy, cheveux trop longs à la BHL, Alain Finkielkraut ou Luc Ferry, il est ici, pour le moins touchant avec ce Hagebose qui cherche ses mots chez une jeune étudiante amoureuse des Haïkus. Finalement pas mal de scene sont assez cocasses (on n'ira pas jusqu'à drôles) mais surtout une fois de plus Hirose Suzu nous montre ses talents sur scène. Alors qu'elle m'avait déjà laissé sur le cul dans Ichido Shinde Mita, en Metal girl au phrasé juste, ici elle explose durant la battle contre Hagebose. Telle une Enimen au feminin, tant du flow, au costume.
Mais là, j'en dévoile trop, car MC Hachimitsu est une des grandes réussites de ces presque 3h de drama qui reste quand même assez fleur bleue, comme le montre parfois ses jolies scènes impressionnistes, malheureusement sous exploitées. Cela permet tout comme le thème principal de mélanger deux mondes. La tradition et la modernité, la ville et la campagne, les réseaux sociaux et la littérature, bref un concentré du Japon, représenté par leurs meilleurs acteurs. Suzu, bien sûr, même si porter des lunettes pour se cacher reste trop cliché et gâche un jeu qui n'en a pas besoin. Miyazawa Hio qui en plus d'être un bellâtre est juste dans son rôle d'écrivain torturé et mérite maintenant d'apparaître bien plus souvent sur les écrans. Les seconds rôles participent aussi avantageusement à un téléfilm qui aurait mérité pour le coup d'être un véritable drama saisonnal comme le thème principal de beaucoup Haïkus, qui je suis sûr, vous feront fondre comme une Omurisu, omurisu, omu, omu, omurisu ....
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