Session de Retro Loving
Alors que la prophétie des sœurs Wachowski s'est depuis longtemps réalisée, il restait un pan de la société qui n'avait pas encore basculé dans la Matrice. Je pense évidemment à nos Vieux. Ce terme indélicat et plutôt mal défini l'est encore plus au Japon, quand on sait que Oji(i) peut désigner autant un adulte très âgé, âgé, peu âgé ou même son oncle ou son papi, pourvu que la personne qui le désigne soit plus… Jeune. Mais, quand on imagine un Vieux se mettre dans la peau d'un avatar féminin, jeune en uniforme scolaire, du dégout vient immédiatement à l'esprit. D'autant plus que VR Oji san no Atsukoi montre le monde virtuel en prise réelle. Pas d'images synthétiques ici. C'est une lycéenne, qui évolue avec les pensées de cet hikikomori de 40, toujours puceau. Incapable d'exprimer ses sentiments et d'avoir des émotions, autrement qu'en Sailormoon. Mais alors, pourquoi la league de vertu ne crie pas au scandale pédophile avec cette série de 32 épisodes de 15 minutes, diffusée de surcroit sur la télévision publique NHK ?
Pas de panique, j'ai mon slip.
Ce manque de réaction scandaleux me direz-vous, n'est pas seulement dû à case horaire 22h45 (très tard pour le Japon). Mais justement pour son appartenance à la collection des Yoru dramas de cette chaine, dont les prises de risques sociétales ne se comptent plus. Les yorudramas font souvent bouger les lignes d'un patriarchas et d'un conformisme mortifères pour les minorités. Tout comme le précédent Tsukuritai Onna to Tabetai Onna ,VR Oji interroge sur la place de l'homosexualité dans la société japonaise. Maisle propos reste peu finalement mis en avant. Car ce drama pousse surtout chacun à se remettre en question sur l'individualisme de notre monde moderne. À travers Nomaguchi Tohru qui joue parfaitement son rôle d'Otak introverti, voire inquiétant, incapable d'avoir de l'empathie pour les autres. Jusqu'au jour, où il rencontre Honami dans le monde virtuel. Née alors une amourette entre les deux personnages virtuels féminins. Bien vite, il cherchera à savoir qui est réellement Honami. Homme, femme ? Qu'importe. L'amour, ou simplement l'empathie, est un état d'esprit, une manière de vivre qui dépasse le sexe ou la Cast. Le rythme des épisodes est intéressant et une fois les personnages dévoilés, la série prend une tout autre dimension. S'interrogeant sur le travail, la famille, les amis et les liens qui nous unissent et nous renforcent.
Habillé comme une pièce montée, de choux à la crème.
Dans des décors somptueux pour le monde virtuel, on apprécie les premiers épisodes remplis d'onirisme. Les références au roman le Train de nuit dans la voie lactée, les parcs d'attractions clinquant servant de décors et surtout cette forêt de bambous qui donne envie de se plonger à corps perdu dans ce monde. Les costumes manquent un peu de finesse, certes. Faisant ressembler nos héroïnes à des choux à la crème. Mais c'est pour la bonne cause. Afin de trancher avec l'appartement sombre et inquiétant du héros, mais aussi pour faire ressortir le côté amateur des joueurs. Vous apprécierez cette mise en scène accompagnée de deux titres de C&K répétés en boucle sans jamais vous saouler. Comme la BO d'un Jeu Vidéo que vous relancez indéfiniment.
Cours à distance.
Si pendant bon nombre d'épisodes, notre attention est focalisée sur le personnage principal. Chaque personnage secondaire réel, présenté comme insignifiant dans sa vie, prendra de l'importance à l'écran en même temps que pour notre héros. Et par conséquent, on se sentira petit à petit vivre la sienne. Comme plongé dans un monde virtuel. Les émotions, l'empathie, tout devient réel pour nous par cette mise en scène et cette progression de l'histoire. Si bien que les derniers épisodes vont vous serrer votre petit cœur. Plus un questionnement sur notre existence que sur l'orientation de genre, les thèmes abordés sont l'amour, la vie, la mort, la famille, les interactions, bref les choses vraiment importantes et si éphémères. Pour plus de développement, je ne peux que conseiller de vous plonger dans ses 32 sessions de cours en visio, abordant la philosophie de la vie pour les 7 à 77 ans.
Pas de panique, j'ai mon slip.
Ce manque de réaction scandaleux me direz-vous, n'est pas seulement dû à case horaire 22h45 (très tard pour le Japon). Mais justement pour son appartenance à la collection des Yoru dramas de cette chaine, dont les prises de risques sociétales ne se comptent plus. Les yorudramas font souvent bouger les lignes d'un patriarchas et d'un conformisme mortifères pour les minorités. Tout comme le précédent Tsukuritai Onna to Tabetai Onna ,VR Oji interroge sur la place de l'homosexualité dans la société japonaise. Maisle propos reste peu finalement mis en avant. Car ce drama pousse surtout chacun à se remettre en question sur l'individualisme de notre monde moderne. À travers Nomaguchi Tohru qui joue parfaitement son rôle d'Otak introverti, voire inquiétant, incapable d'avoir de l'empathie pour les autres. Jusqu'au jour, où il rencontre Honami dans le monde virtuel. Née alors une amourette entre les deux personnages virtuels féminins. Bien vite, il cherchera à savoir qui est réellement Honami. Homme, femme ? Qu'importe. L'amour, ou simplement l'empathie, est un état d'esprit, une manière de vivre qui dépasse le sexe ou la Cast. Le rythme des épisodes est intéressant et une fois les personnages dévoilés, la série prend une tout autre dimension. S'interrogeant sur le travail, la famille, les amis et les liens qui nous unissent et nous renforcent.
Habillé comme une pièce montée, de choux à la crème.
Dans des décors somptueux pour le monde virtuel, on apprécie les premiers épisodes remplis d'onirisme. Les références au roman le Train de nuit dans la voie lactée, les parcs d'attractions clinquant servant de décors et surtout cette forêt de bambous qui donne envie de se plonger à corps perdu dans ce monde. Les costumes manquent un peu de finesse, certes. Faisant ressembler nos héroïnes à des choux à la crème. Mais c'est pour la bonne cause. Afin de trancher avec l'appartement sombre et inquiétant du héros, mais aussi pour faire ressortir le côté amateur des joueurs. Vous apprécierez cette mise en scène accompagnée de deux titres de C&K répétés en boucle sans jamais vous saouler. Comme la BO d'un Jeu Vidéo que vous relancez indéfiniment.
Cours à distance.
Si pendant bon nombre d'épisodes, notre attention est focalisée sur le personnage principal. Chaque personnage secondaire réel, présenté comme insignifiant dans sa vie, prendra de l'importance à l'écran en même temps que pour notre héros. Et par conséquent, on se sentira petit à petit vivre la sienne. Comme plongé dans un monde virtuel. Les émotions, l'empathie, tout devient réel pour nous par cette mise en scène et cette progression de l'histoire. Si bien que les derniers épisodes vont vous serrer votre petit cœur. Plus un questionnement sur notre existence que sur l'orientation de genre, les thèmes abordés sont l'amour, la vie, la mort, la famille, les interactions, bref les choses vraiment importantes et si éphémères. Pour plus de développement, je ne peux que conseiller de vous plonger dans ses 32 sessions de cours en visio, abordant la philosophie de la vie pour les 7 à 77 ans.
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