Namae wa Léo
Largement chroniqué, Netflix oblige, je ne me cacherai pas dans ma tanière pour donner, moi aussi, mon avis sur Lion no Kakurega. Fan de Yagira Yuuya depuis son interprétation de folie dans Aoi Honoo et sa piqûre de rappel tout aussi folle dans Gannibal, il y a deux ans. Seul son rôle d'Hokusai m'a déçu ces dernières années, m'attendant à une interprétation plus habitée. En premier rôle dans un mystery drama où la famille, le handicape et la paternité est au cœur de l'intrigue, je m'attends à quelque chose de fort. Peut-être un peu trop.
C'est ton tour Yuuya-kun.
Alors qu'un mystérieux garçon de 6 ans apparaît dans la vie bien réglée de cet employé de mairie, et de son frère autiste, l'enquête sur la vérité se déroulera sur les 5 premiers épisodes, mettant en même temps en place les personnages et l'intrigue. Le reste des épisodes perdent en rythme et ne sont que du remplissage, malheureusement. Basé sur les relations entre les deux frères et ce jeune garçon, cela aurait mérité plus de développement. Quitte à négliger cette enquête qui tourne souvent au bidon. Mukai Osamu, Okayama Amane ou même Sakurai Yuki campent des personnages trop inquiétants pour être réels. La mise en scène est grandiloquente lors de leurs apparitions, ce qui gâche complètement le plaisir de notre enquête. Et cette propension de la réalisation à vouloir faire passer de gentilles connaissances du héros pour des machiavels commence à me lasser depuis le temps. J'ai eu tellement de mal à finir Shinhannin Flag qui en est la quintessence
Les nominés sont ...
Le plaisir, vous le trouverez plutôt du côté des émotions procurées par le trio
Yagira Yuuya, Sato Tasuku (6 ans, mais déjà 2 ans de carrière qui dit mieux) et surtout Bando Ryota. Autant, il était insupportable dans Shinhannin Flag et d'autres mystery dramas. Autant, c'est le point fort de cette série. Si Dustin Hoffman mérite son oscar pour Rainman, ce n'est certainement pas autant que Bando Ryota. À la fois touchant et drôle, il excelle en génie de la peinture qui s'ignore, bourré de ses doutes et trop occuper par la gestion millimétrée du quotidien. Gestion qui par sa neutralité et son calme sonnera un peu faux pour Yagira Yuuya qui me déçoit par le jeu choisi. Voulant trop paraitre "normal" et "sympa" anesthésié par les difficultés d'une vie subi et non choisi. Décès des parents, prise en charge de son frère, renoncement à ses rêves pour devenir... fonctionnaire, célibataire, blablabla... Et tout ça avec le sourire par ce que "shikatanai".... Énerve-toi, un peu, mon gars. Le parti pris d'en faire un antihéros gâche complètement le rythme. J'aurais aimé des courses poursuites, des sauts d'immeubles, etc... non, juste un petit bleu dans l'avant-dernier épisode.
Le Roi Lion
Ceci dit, violence, il y aura. L'ombre de la violence conjugale plane sur bon nombre d'épisodes, ce qui, même si elle semble mal amenée, fait toujours du bien en rappel sociétal. La bonne humeur se dégage tout de même de l'ensemble de l'œuvre qui est à la limite du feel good. Preuve cette ending qui accompagne les happy end d'épisodes, par une des meilleures chansons de Vaundy, lui-même un des meilleurs artistes de la génération Z, surtout pour sa crinière de lion.
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