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  • Laatst online: 3 dagen geleden
  • Geslacht: Man
  • Plaats: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rollen:
  • toetreden op: augustus 15, 2020
Lopend 6/10
Kimi to Sekai ga Owaru hi ni: Season 1
3 mensen vonden deze beoordeling nuttig
feb 14, 2021
6 van 10
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 9.0
Acting/Cast 9.0
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 8.5

Le monde des zombies est vraiment petit

Les zombies ont envahi tous les supports depuis un bon nombre d'années déjà et on ne peut pas dire que l'on a été en manque d'infections ses derniers mois non plus, dans le monde réel. C'est donc avec un peu de réticence que j'ai commencé à regarder ce drama. D'autant plus que mon dernier Zombie Outbreak était le drama Zambi. Et lui, il m'a vraiment traumatisé pour quelques années, mais malheureusement pas pour les bonnes raisons (l'absence d'une vraie histoire, bon sang, quel gâchis !!!). On commencera à regarder "Kimi to Sekai ga Owaru hi ni: Season 1" un peu pour la même raison que Zambi, c’est-à-dire le casting, et on espèrera cette fois-ci que ce ne sera pas juste pour la chanson titre qu'on l'appréciera.

On peut dire que ça commence plutôt mal. Car il faudra rapidement faire le deuil de l'originalité des situations que vous espériez rencontrer dans ce énième hommage aux films de Romero. Une ville coupée du monde. Des survivants regroupés dans une école, un gymnase, etc..., infectés les uns après les autres et mourant à la chaine, après s'être attaché. Un héros badasse qui ... tir à l'arc, oui, mais du kyûdô SVP !, pour la coolitude, c'est mieux. Tout est du vu et revu. Mais une fois tous vos espoirs d'être surpris enterrés, Vous apprécierez alors peut être de suivre l'histoire.

Le casting est évidemment la grande force de la série. Quel bonheur de retrouver Takeuchi Ryoma toujours aussi expressif et Otani Ryohei en flic un peu trop paternel ou encore Takito Kenichi en en savant fou, qui ne vous fera pas rire, pour une fois (quoi que, c'est quoi ses cheveux ?). Des rôles sur mesure donc. Kasamatsu Sho sous exploité dans les dramas se révèle en prétendant éconduit à la recherche de sa revanche sur le gagnant du cœur de la belle Nakajou Ayami qui trouve, elle aussi, enfin un rôle titre fort. Rongé par la jalousie, on se mettrait presque à sa place tant il nous fait de la peine.

Car au-delà du thème de la survie qui devient assez vite secondaire, on est plongé dans un triangle amoureux, né au lycée, dont aucun des protagonistes n'en est encore sortie, bien des années après. Le thème très lourdingue et américain des zombies est largement rattrapé par le traitement subtil des sentiments à la japonaise. L'amitié est mise à rude épreuve et le sens du sacrifice envers le groupe prend une autre dimension sur l'ile du soleil levant. Les scènes touchantes sont fortes en émotions, mais ne cachent pas pour autant un manque de moyen de la production. Des litres d'hémoglobine comme de maquillage ont été versés et les figurants sont remarquablement dirigés pour donner du réalisme, si on peut dire, dans ce genre de série.

Si le premier épisode peut complètement rebuter les zombies sceptiques comme moi, très vite je me suis pris au piège de l'histoire, qui semble relier tous les protagonistes, au-delà de ce triangle amoureux. Grâce au nombreux et bien menés flashbacks qui manquaient tant à Alice in Borderland, par exemple. On respire en voyant d'autres lieux et on commence à mener une enquête sur le passé du héros, transformant cette histoire d'horreur, en thriller qui me réjouie bien plus, tout en restant une très grande histoire d'amour. D'amitié aussi, et je ne parle pas que de l'amitié Japo-Coréenne étrangement mise en avant dans cette série.

En conclusion pour Monsieur, beaucoup d'hémoglobine, de jolies jeunes filles à secourir, des armes à feux, de la bagarre, de la mécanique, ... pour Madame, des beaux gosses bourrés à la testostérone, se battant pour le cœur de la belle, le dernier tube de Masaki Suda en ending (ouf il ne joue pas dedans, Takeuchi Ryoma n'aurait eu aucune chance face à lui)
et pour moi une histoire pas si banale, et même bien écrite et mise en scène qui donne la part belle au mystère et au suspense.

Une bonne série familiale, donc. Non je déconne évidement, c'est plutôt une série idéale pour la Saint-Valentin.

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okt 4, 2020
8 van 11
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 8.5
Acting/Cast 9.5
Muziek 8.5
Rewatch Waarde 8.0

La pilule du bonheur

Honnêtement, J'ai hésité (un peu) avant de me lancer dans le visionnage de ce drama. Son titre faisant référence à "Cendrions", ses acteurs (beaux gosses ou Idols de magazine) et surtout, encore un drama en milieu hospitalier. Après avoir visionné Alive - Oncologist's Medical Record (très bon) , Top Knife (peux mieux faire) ou Radiation House (très bon aussi) je me suis dit que cela allait rapidement me gaver une nouvelle histoire "sanitaire" et surtout en ce moment. Mais une fois de plus, je me suis fait avoir. Il ne ma fallu que deux épisodes pour devenir accros. Les dramas japonais, comme les mangas ou les animés ont ce pouvoir magique de vous faire admirer n'importe quel métier en le faisant passer pour le plus cool du monde. Cette fois-ci ce sont les pharmaciens qui sont mis à l'honneur (après les infirmiers, les oncologues, les radiologues, et sûrement bientôt les proctologues, donc). Pas les chercheurs en pharmacie mais bien ceux qui s'occupe de préparer les médicaments prescrit par les médecins. Leur implication envers les patients (certes exagérées) réchauffe l'âme et le coeur.
Écriture parfaite, acteurs excellents et tellement touchants (c'est pas juste, ils sont beaux, jeunes et en plus ils jouent bien) Et de l'émotion à chaque épisode. Attention, âmes sensibles s'abstenir, comme dans Alive le propos est dur, la mort est souvent présente en filigrane et cela monte en puissance dans les derniers épisodes. On est loin d'une amourette entre collègue et c'est t'en mieux. En même temps, retrouver réunis Tanaka Kei et Nishino Nanase qui m'avaient tenu en halène dans 'Anata no ban desu' ne pouvait donner que du bon (même si cette dernière a un rôle assez transparent malheureusement). Et Ishihara Satomi n'arrête plus de m'étonner depuis qu'elle m'a fait aimer les magazines de mode dans Jimi ni Sugoi! Koetsu Garu Kono Etsuko. Un drama à visionner sans ordonnance, donc et surtout pas à dose homéopathique.

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Lopend 4/10
Kiken na Venus
3 mensen vonden deze beoordeling nuttig
nov 22, 2020
4 van 10
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 9.0
Acting/Cast 9.0
Muziek 8.0
Rewatch Waarde 7.5

30 millions d'héritage

Une histoire d'héritage, une disparition mystérieuse, une femme fatale surgit de nul part et ... un vétérinaire obsédé par la gent féminine qui aligne les râteaux comme un chien les puces sur son dos. Voilà les ingrédients explosifs d'un drama à énigmes comme je les aime. Réalisation impeccable, casting d'enfer. On retrouve avec plaisir Yoshitaka Yuriko méconnaissable dans son rôle de jeune épouse trop mignonne, à des kilomètres de son personnage de trentenaire dégouté des hommes dans Tokyo Tarareba Musume.

Kiken na Venus est un vrai polar à la Agatha Christie où l'on découvre avec crainte ou surprise, à chaque épisode, les personnalités des membres de la belle famille de notre véto. Si la mise en scène des premières minutes peut faire sourire, notamment lors de la présentation de cette riche famille un peu trop cliché, dans la méchanceté, la déférence filiale ou la raideur dans ce manoir et cette ambiance complètement hors sujet, au Japon, en 2020, très vite chaque second rôle révèle des personnalités multiples.

Fujioka Dean a comme toujours la grande classe. Sauf au début, quand il fait son fils fils à sa maman. ll m'a fait peur d'ailleurs, j'ai cru qu'il ne savait plus jouer. Il tient, avec les deux acteurs principaux, à bout de bras la série et l'emmène vers l'une des meilleures du genre.

Tsumabuki Satoshi, que l'on voit trop rarement dans un drama (très prolifique au cinéma par contre), excelle dans ce rôle de vétérinaire trop maladroit avec les femmes. Un personnage que Tsukasa Hōjō (le créateur de City Hunter et Cats Eyes ) n'aurait pas répudié. Les récurrences sur ses rêves éveillés font toujours sourire et deviennent une énigme dans l'énigme pour le spectateur. Plus généralement trouver le vrai du faux dans cette série est un véritable plaisir et on se met à chaque fois à la place de notre ami des bêtes à se demander si on peut faire confiance à cette personne, en commençant par notre mystérieuse vénus qui décidément cache encore bien des secrets.

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Voltooid
Imawa no Kuni no Arisu Season 1
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jan 11, 2021
8 van 8
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Geheel 7.5
Verhaal 7.5
Acting/Cast 9.0
Muziek 7.0
Rewatch Waarde 6.0

De l'autre côté du miroir

Aborder le visionnage de ce drama me pousse à la frontière de ce que je peux supporter en matière de blockbuster. Si j'apprécie tellement les séries japonaises c'est pour des raisons bien particulières et qui les font souvent détester par beaucoup de mes con-génères. Jeu d'acteur, réalisme ou originalité des situations de la vie quotidienne, sentiments à fleur de peau, humour, twist, mystère, etc, etc ... Mis à part pour les derniers thèmes, rien ne laissait présager que j'allais apprécier cette énième réinterprétation du mythe d'Alice au pays des merveilles. D'autant plus que les productions japonaises Netflix (Violet Evergarden mise à part) m'ont souvent rebutées. Je me souviens encore avec effroi du premier épisode de Followers. Breuuuh

Destiné à un public international, rempli de violence gratuite et d'effets spéciaux, la série va à l'opposé total d'un plongeon dans le "vrai"Japon, tant l'histoire aurait pu se passer dans n'importe qu'elle jungle urbaine, voir jungle tout court. Mais c'est bien par la porte d'entrée de la ville de Tokyo, à l'architecture moderne, magnifiées par des plans chiadés sortis des meilleurs catalogues de voyage que je me suis laissé happer. La photo est un atout majeur de la série, mais amateurs de l'époque Edo, passez donc votre chemin. Shinjuku et Kabukicho sont présentés comme le top de la coolitude. Histoire évidement de rameuter un max de touristes consuméristes étrangers. La ville de Tokyo a sûrement financé une partie du tournage pour cela et c'était clairement nécessaire d'avoir sa coopération, vu le scénario.

D'abord, désolé de ne pas comparer la série au manga, ne l'ayant pas lu, mais je pense qu'elle s'apprécie surement mieux ainsi étant déjà très courte. L'histoire ce passe donc dans un Tokyo, complètement déserté de la plupart des êtres humains. Il fallait donc mettre la main au porte-monnaie pour fermer des quartiers entiers en plein jour. Et le jeu en valait la chandelle car les images sont rares et même maintenant, avec la pandémie, les passages piétons emblématiques ne sont pas vides.

Ensuite, le scénario prend certainement quelques libertés avec le manga publié de 2010 à 2016... 2010, oui vous avez bien lu ! Battle Royal, 2000 - Death Note, 2003 - - Doubt 2007 - Btooom!, 2009 etc, etc, ... et on est en 2020 !!! 10 ans après le point d'orgue du phénomène. Y a-t-il vraiment encore quelque chose de nouveau à raconter dans le le pays des battles royals en 2021.

Rappelons les règles immuables du genre :
- bande de copains plongée dans un autre univers ou/et huis clos, check
- mise à l'épreuve de leur amitié, check
- vamp prête à tout pour ne pas mourir (donc sexe), check
- mort violente d'un personnage principal sympathique, mais pas le héro quand même faut pas pousser, check
- énigme, traitre, esprit d'équipe qui triomphe, check, check, check, ...
Des codes vus des dizaines de fois, donc. Si on rajoute à cela la construction dite moderne du Cliffhanger, mais surtout la mise en scène cinématographique qui me fait depuis des années m'endormir devant les blockbusters de 2h30, pas gagné pour que je trouve du positif dans cette série (à part Tokyo, vous l'avez compris). Il y a un bon nombre d'épisodes rallongés artificiellement par des flashbacks assez poussifs, en plus de scènes statiques où l'on contemple des visages larmoyants pendant des plombes. Bref cela manque de vie et pas seulement par manque d'habitant. Tout n'est pas bon à prendre dans le cinéma moderne (américain ?) et surtout pas cette manière de rallonger la sauce. Faire des flashbacks permet de donner de la profondeur à certains personnages et leur disparition n'en aurait été que plus forte, mais pour cela il aurait fallu s'en donner les moyens sur des épisodes quasi-entiers.

OK, j'ai démoli toutes vos envies de regarder la série. Mais malgré les situations téléphonées (c'est le cas de le dire) des jeux de la mort proposés, j'ai regardé jusqu'au bout et j'en suis même à me demander si je ne regarderais pas la saison 2. Il y a du positif, donc...

Tout d'abord le thème des jeux de cartes est intéressant. Il mêle du coup, jeux de hasard, maths et traitrise. Les maths étant mon domaine j'espérais voir plus d'énigmes de logique. Mais elles sont assez rares et souvent connues, les pièces en carré et l'ampoule, j'attendais plus. Les jeux de cœurs sont basés souvent sur le sacrifice et on devine assez vite l'issue. Le problème c'est qu'on se doute aussi de l'issue du dernier jeu qui tourne quand même sur 3 épisodes. Donc les amateurs d'énigmes n'en auront pas pour leur argent, mais auront surement envie de lire le manga, pour les autres, c'est une bonne initiation.

L'histoire entre nos deux héros est classique et platonique. Du coup elle risque de décevoir les grands fans de séries à l'occidental, bien plus tactiles. Mais elle colle au fait qu'on est au Japon et que la production est japonaise. Malgré cela les codes des films/séries d'actions américaines sont bien présents. En termes de musique, mise en scène, cascades et effets spéciaux. Certains crieront au génie, en disant :"Enfin une adaptation japonaise réussie". Pour les adeptes de séries et films asiatiques, nous savons ce qu'est un bon film venant de l'est. Il n'a pas besoin d'inclure un mec tatoué façon kabuki, katana à la main ou une amazone adepte du karaté (si, si, ils ont osé). Si on passe donc ses personnages "plus cliché de l'Asie, tu meurs", il reste un excellent jeu d'acteur et quelques moments qui donnent envie de voir la suite.

Mais c'est surtout par Yamazaki Kento, NEET extrêmement cool et petit génie des maths qui s'ignore, que l'on appréciera le plus la série. Je me souviens avec plaisir de You Lie in April ou l'excellent Death Note de 2015 dans son rôle inoubliable de L et à 26 ans il est à deux doigts d'une carrière internationale avec son rôle d'Arisu. Ce qui pourrait me faire dire que tout n'est pas à jeter avec Netflix. Notre mignon petit lapin, Tsuchiya Tao ne lui vole pas vraiment la vedette, même si elle impressionne par ses bons et son mimétisme avec Faith l'héroïne de Mirror's Edge (le premier évidemment).

Finalement je ne crierai ni au génie, ni à a la bouse. Seulement à, ça dépend qui on est et qu'est-ce qu'on veut. Pour moi c'est un produit destiné à exporter du rêve (Tokyo+arts martiaux+bikini) mais qui fait aussi marcher sa tête. Dans cette optique il est réussi et mérite 10/10. Mais si on compare à des productions typiquement japonaises et destinées qu'au marché japonais, comme Anata no ban desu, il ne tient pas la comparaison en termes de mystère et de suspense, même si la production est léchée. De la violence et du voyeurisme ça il y en a, mais attendons-nous vraiment cela d'un drama ? Quoi qu'il en soit, Je m'interroge sur QUI répartie les cartes des productions mondiales. Une reine de cœur qui joue avec les sentiments humains certainement.

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Lopend 5/9
Drifter
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
aug 28, 2021
5 van 9
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 9.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 9.0

L'homme de la Mer (trop facile)

Bâtir une série sur la notoriété d'un seul acteur est compliqué et casse-gueule, mais quand il s'agit de Saito Takumi, on prend peu de risques. À part celui de ne pas avoir les créneaux pour les prises de vue, tant il est multi-talents et donc ultra-booké. Acteur, réalisateur, photographe, chanteur, ... et évidement beau gosse. C'est s'en doute pour ce dernier point qu'il prend le premier rôle tant son sexappeal est mis en avant dans la série ou pour en faire la promotion. Ce n'est pourtant pas ce qui fait le sel de ce drama, même si les premières images le montrent recouvert uniquement de ce condiment.

Fort d'un scénario en béton ce mysterie-drama vous tiendra en haleine tout l'été. Pouvoirs paranormaux, secte, serial killer, espionnage, duo de flics : vieux brisgard/rookie, jeune journaliste cachant un lourd passé, trio d'ados déjantées biberonnées aux réseaux sociaux, romance et même un peu de gore. N'en jetez plus Hyochakusha réunit en lui seul tous les éléments qui font une bonne série. Mais avec tant de plats aussi succulents qu'ils soient, ne risquons-nous pas l'indigestion ?

Grâce à une pléthore d'acteurs au top, on est pourtant pas prêt d'avoir des renvois. À commencer par Nomaguchi Tohru en gourou flippant à souhait.
Namase Katsuhisa, affichant 60 ans au compteur, est encore en forme pour poursuivre le serial killer et montre un style très flic/voyoux à l'américaine. Si l'inspecteur Harry est clairement son modèle, Jodie Foster du Silence des Agneaux est l'inspiration majeure pour l'ex Nogizaka 46, Shiraishi Mai, qui malheureusement, peine, à mon sens, à convaincre. Ce rôle pourrait être un accélérateur de carrière, mais elle reste bien lisse face aux autres acteurs. Et surtout face à Saito Takumi qui illumine de son aura ce rôle de Messie (le saint, pas le footballeur) admiré de plus en plus par la population, au détriment de ses balourds de policiers.

La réalisation est digne des blockbusters de l'été japonais, voir internationaux. On sent l'inspiration du cinéma et des films comme Seven ou le Silence des Agneaux, justement. Une déclaration d'amour au cinéma de genre américain, jusque dans l'introduction ponctué d'un "Previously in Hyochakusha !". Plan et décors parfaits feront briller votre rétine. Avec ce petit jeu, auquel on se prend facilement, de reconnaître les dessins d'Hemingway. Des plans qui donnent le frisson, comme il se doit dans ce genre de séries. La musique touche au but, l'Ending par Novelbright peut marquer les esprits par son intro mystique et sa ressemblance avec du The Six Lie. On admira également la blancheur impeccable de certains costumes, mais rien de surprenant au pays de "la météo des lessives". Non franchement il faudrait être devin pour prédire une éventuelle déception dans le dénouement.

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Lopend 7/10
Ore no ie no Hanashi
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
apr 21, 2021
7 van 10
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Geheel 9.5
Verhaal 9.5
Acting/Cast 10
Muziek 8.5
Rewatch Waarde 9.5

L'humour Noh limit !

Si vous pensez détester le catch, mais pas autant que le théâtre Noh. Il faut absolument regarder Ore no ie no Hanashi. Les masques, les costumes, le jeu des acteurs, tout est fait pour vous faire aimer l'un au l'autre.

En effet, ce drama respire l'amour et la bonne humeur en prenant comme prétexte ses deux environnements totalement opposés ou totalement semblables selon sa perception des choses. Le pitch assez convenu : L'ainé d'une famille ne vivant que dans et pour la tradition de génération en génération, doit reprendre contre son gré la tête du théâtre familial. Alors qu'en réalité, il souhaite devenir catcheur pro. L'histoire commence, quand la quarantaine passée, il doit revenir dans la maison familiale prendre soin de son père mourant, et cela, au même titre que ses frères et sœurs. On suit donc la vie des protagonistes dans cette maison tenant aussi lieu de salle de théâtre traditionnel.

Cette comédie à l'humour parfois surréaliste, dépeint une galerie de personnages hauts en couleurs. À commencer par notre héros, joué par Tomoya Nagase, le chanteur du groupe Tokio, qui se montre doué à la fois en catcheur malgré son bel âge et en acteur Noh. On se délecte de ses monologues intérieurs avec sa voix d'homme des cavernes et des situations qu'il vit au quotidien à travers sa famille et pour prendre soin de son père. Sa sœur Eguchi Noriko que l'on verra enfin dans des rôles principaux gère les affaires familiales avec un côté strict, mais est marié à un restaurateur fan de Hip Hop et de Ketchup et la rend tellement sympathique. Son frère avocat et amoureux transi. Son frère adoptif complètement habité par le Noh. Son ex-femme, son fils .... mais surtout le couple infirmière/Oyaji, totalement what the fuck. Toda Erika à peine sortie des 6 mois d'Asadora et qui interprète cette étrange infirmière qui fera tourner la tête de toute la famille.
Et son père donc magnifiquement joué par Nishida Toshiyuki acteur de 73 ultra récompensé durant sa carrière et qui crève l'écran par son jeu et pas seulement quand il fait du Noh. À la fois détestable et tellement mignon en grand-père fragile quand il prend son bain. La performance d'un grand acteur.

L'environnement des costumes et de la scène pour le Noh et aussi le catch vous fera vraiment aimer ses deux disciplines. Les performances d'acting de la par des acteurs sont au top. Si bien qu'on a l'impression d'assister à de vrai match/représentation. Là aussi, pour le catch, la galerie de personnages vaut son pesant d'or. Beaucoup d'humour et d'émotion pour des personnages très attachants Quelle que soit la situation.

Les masques ont un rôle fondamental dans l'histoire et ils sont partout :
- Grace au Noh, avec ses explications de la situation précédente, à travers des représentations faisant le parallèle avec des histoires du folklore
- Grace au catch, permettant ainsi toutes les cachoteries
- à cause du Covid ou ses masques sont portés quasiment partout, montrant l'encrage dans la réalité, mais donnant tellement d'accent sur le regard des personnages.

Brut de décoffrage, mais hilarant, on apprécie de vivre avec cette famille, la série nous montrant les liens qui lient les générations vivant encore sous le même toit. Rappelant ce que l'on doit à nos anciens, ... aux anciens, comme l'obligation d'en prendre soin, mais surtout comme héritage.

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Lopend 8/12
Massage Tantei Joe
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jun 29, 2021
8 van 12
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 9.0
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 8.5

Libérez vos chakras

Mon Dieu, mais que le monde de l'entertainement japonais est conscient de ses défauts de production, tics et autres clichés et est capable de s'en moqué. Dès le générique, Massage Tantei Joe, touche au génie, en nous obligeant à nous exclamer : "mais c'est exactement ça" ! En 10 secondes, les réticences pour visionner le énième drama adapté d'un manga de détective, sont levées. Les scénaristes et l'auteur original m'ont immédiatement gagné à leur cause. On sait qu'on va se tordre de rire les 20 min de ses courts, mais nombreux épisodes, découpés comme ses enquêtes effectivement trop nombreuses et ultra codées à la TV.

C'est pour la participation de Koshiba Fuka que je me suis intéressé à ce mystery drama de 2017 (déjà). Sa présence rafraichissante, est toujours un gage de bizarrerie et/ou de what the fuck selon vos gouts. Mauvais gout, diront cette fois-ci, certains. Comme ses attitudes et ses tenues très fan-service, mais clairement, on est dans un manga qui respecte les codes du genre et ravira donc les a-mateurs. Son jeu, son rôle ou tout simplement son implication dans l'histoire décevront par contre ceux habitués à ses premiers rôles récents bien plus rafraîchissants.

Des effets visuels, écrits, incrustés au bon moment donne une touche supplémentaire manga et spécialise celui-ci par des annotations pseudoscientifiques sur le shiatsu, les points de pression, etc. Particularité de l'ultra-introverti Joe, joué par Nakamaru Yuichi (membre de Kat-Tun) le changement de personnalité dès qu'il se met au bouleau ou qu'il résout une enquête par, justement, le contact physique qu'il a avec ses patients, clients ou suspects. Ne chercher évidemment aucun réalisme du point de vue médical, comme policier. Par simple pression sur votre poignet, il devine l'heure à laquelle vous avez tenue l'arme à feu, plusieurs jours après. Cette hypersensibilité sensorielle est inversement proportionnelle au contact qu'il peut avoir avec les autres, le vouant presque à l'autisme.

Son combat sera donc plutôt de sortir de sa coquille et la folie de tous les personnages, même les plus secondaires l'aidera. Le duo de flics looser , pour ne citer qu'eu, que font Money et Tiger est à pissé de rire et rend hommage au meilleur du pire cinéma comique américain. C'est d'ailleurs toute la série qui y participe. Épisode par épisode, on assiste à des parodies de Paranormal Activity, Very Bad trip et d'autres encore, avec cet humour décalé qui caractérise tellement les Japonais. Cette moquerie du showbiz US mise à la sauce ramen est jubilatoire et les références faites au cinéma asiatique, comme le kung-fu, le séjour dans un ryoukan ou l'ending à la Bollywood rappellent qu'ils ne sont pas les seules à produire du film de "haute qualité culturelle" dans le monde.

Ending, justement, qui apporte l'œuf dans le bol de Ramen, avec un Nakamaru Yuichi en grande forme au chant et à la danse dans une chorégraphie résument tout le feeling de la série. Une sorte de point de pression permettant la relaxation totale du spectateur après seulement 20 min de séance. Le docteur en a prescrit 12, j'en rêve d'une 100aine.

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Lopend 5/11
Super Rich
2 mensen vonden deze beoordeling nuttig
dec 4, 2021
5 van 11
Lopend 0
Geheel 8.5
Verhaal 8.0
Acting/Cast 9.0
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 8.5

Plaire sans argent n'est pas mortel

Super Rich est la romance de l'hiver 2021 qui réchauffera votre cœur desséché par un monde sombrant dans l'égoïsme et l'argent roi. On ne parle plus de protéger les anciens ou les faibles, mais de protéger l'économie et surtout de relance, de production ou d'investissement, tout en se méfiant du méchant étranger venu profiter de nos maigres richesses. Ça y est le monde d'avant est de retour, en plus grand et plus fort et Super Rich semble au 1er abord faire l'apologie de celui-ci en la personne de Eguchi Noriko, super à l'aise working girl en pause sur l'affiche comme dans les premières minutes de la série, retraçant sa passionnante vie de fille à papa investissant sans compter son argent.

Cependant, connaissant cette fabuleuse actrice trop longtemps cantonnée au second rôle de grande sœur du héros, collègue de bureau ou autre faire-valoir un peu strict, on ne pouvait qu'attendre un drama sensible et drôle à la fois. Où son franc parlé et son charisme naturel peuvent faire la différence. Et c'est exactement ce que Noriko-san, visage poupon et 40aine assumé, dégage à l'écran. Un trop rare premier rôle, qu'elle endosse avec brio. Grâce à sa voix, son élégance et son air hébété quand elle se retrouve au centre d'un triangle amoureux, convoité par les jeunes hommes qu'elle prend sans trop réfléchir sous sa protection. Mamoru (ah, ces jeux de mots), comme chacun la nomme, sans le San donc, pour plus de proximité, est à la fois la patronne juste et dure en affaire, la bonne copine de ses employés et une célibataire endurcie qui ne semble pas intéressée par les love story. Mais qui récupère les destins brisés par un monde du travail japonais impitoyable avec les faibles et surtout qui reste ultra fidèle en amitié.

Si l'étalement de la richesse vous écœure (car vous n'êtes pas riche). Rassurez-vous, Mamoru perd toute sa fortune après 10 mn du premier épisode. Et c'est partie pour 10 excellents moments de vie en communauté. C'est la survie d'une petite entreprise d'édition repartant de 0 qui se joue. Impossible pour l'héroïne de virer sa dizaine d'employés préférant délaisser les grands bureaux de Ginza contre une veille maison tradi qui fuit de partout, tous entassés dans le salon pour trouver des moyens de survie. La proximité renforce les liens notamment amoureux et effectivement l'attirance se fait vite sentir, pour beaucoup de jeunes hommes de la maison, envers Mamoru.

Néanmoins, rassurez-vous, on est loin d'un harem manga ou celle-ci profiterait de la situation. Elle nous pousse à nous interroger justement sur ce qu'est l'amour... de son prochain. Elle qui n'a plus de parent et donc peu de famille depuis son enfance. Elle a toujours recueilli et considéré comme sa famille ses employés, notamment hommes, notamment jeunes et notamment beaux (tant qu'à faire) et explique très bien à ceux-ci et de ce fait au spectateur, qu'ils ont peut-être le syndrome de la maman protectrice envers elle. Bref, le syndrome œdipien dans toute sa splendeur.

Bien sûr, ses sentiments vont être mis à rudes épreuves comme tous dans la série. Attendez-vous à sortir vos mouchoirs régulièrement et même les jeunes stagiaires vous toucheront. Le Cast est impressionnant, vu le nombre de collaborateurs, en beaux mecs, actrices et acteurs doués (un peu moins bô, du coup). Akaso Eiji et Machida Keita se tirent la corde et un seul des deux aurait déjà suffi à rendre jaloux n'importe quel mâle tombant par hasard devant la TV. Oui, c'est toujours par hasard que l'on regarde ses mélodrames, messieurs, n'est-ce pas.

Un mélodrame plein de joie, car on s'amuse finalement beaucoup. Les situations tout en étant réalistes, sont souvent drôles. Quiproquos et gags parsèment des torrents de larmes versées. Des montagnes russes d'émotions, richement mise en scène (on sent qu'il y a du pognon pour le drama du jeudi soir) et en musique. Celle-ci d'ailleurs joue un rôle important dans la montée de tension, rappelant, mais s'en moquant aussi, les soaps de famille super riche américaine.

Évidement, tout n'est pas parfait. Les gros caractères et le retour continuel dans le temps irriteront plus d'un. Surtout, si on n'est pas adepte du maquillage rajeunissant loupé, mais assumé. Mention spéciale au directeur de publication et sa compagne ( vous comprendrez ;)). La mise en retrait de certains acteurs aussi, sonne comme du gâchis. Je pense évidement à Nakamura Yuri ou l'éternel second rôle Yamoto Yuma obligé de porter toujours des shorts, pour ne pas faire d'ombre aux trop beaux premiers rôles. Cependant, comme toujours, ils auront droit à leurs épisodes spéciaux, alors on se rassure.

Enfin, Bonus sur le salaire, l'utra doué Yuri nous propose un nouveau tube en puissance pour l'ending, futur number one au top Oricon, sans aucun doute. Comme si la série avait besoin de cela pour étinceler. Décidément, on ne prête qu'aux riches.

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Lopend 5/10
Samurai Kasan
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
nov 14, 2021
5 van 10
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 7.0
Rewatch Waarde 8.5

L'art de dire Noh à sa mère

Voilà un ovni télévisuel qui ne manquera pas de diviser, mais qui est clairement fait pour se laver le cerveau après une dure journée remplie d'heures supplémentaires ou de cours du soir. Autant être prévenue et il va falloir mettre de côté tous ses préjugés sur les hommes qui se travestissent et surtout qui (croient ?) être drôle en imitant les imperfections de nos mamans. Mais en ont-elles vraiment ? Réponse à la fin de la chronique.

Courts sketchs de 5 à 10 min regroupés en épisode de 20 min, cette adaptation de "gag manga" respecte le format et n'essaye pas de créer une histoire au long cours "réaliste", façon sitcoms américaines, d'une famille composée du three magic number. Maman surprotectrice, Papa jovial et à l'ouest et fiston de 17 ans rebelle voulant son indépendance. En tout cas, c'est ce que croit la maman. Alors disons le tout de suite, Joshima Shigeru est excellent en mama gonflée de testostérone et le duo qu'il forme avec le débutant, mais prometteur Jonny's Onishi Fuga est plutôt fabuleux.

Vous aurez forcément un peu de mal au début, trouvant notre Okaasan grotesque, puisqu'on reconnait dès le premier coup d'œil et premières intonations que l'on a affaire à un mec, un vrai, ayant de la bouteille de surcroit. À déjà 50 ans, le leader de Tokio, animateur et humoriste récurrent à la TV, en plus d'être un acteur confirmé qui fait partie de la vie du japonais moyen, n'a plus rien à prouver et surtout à perdre. Et son interprétation fait mouche. Le trouvant ridicule dans les premières minutes, il devient très vite touchant, ne sachant pas s'il interprète un hommage à sa propre maman (la pauvre) ou s'il met en avant des générations de mères dévouées à leurs enfants et leurs familles, et cela, effectivement, un peu de manière désuète et maladroite. Dans la tradition des rôles féminins interprétés par des hommes, elle reste lourde pour des occidentaux, mais aussi lourde de sens, le sens de la famille et d'une période de la vie d'une femme qui reste importante dans notre société individualiste. Joshima Shigeru fait réfléchir sur la place des femmes au foyer dans la société et leur rend justice.

Mais ne nous trompons pas, c'est bien un duo comique qui est à l'œuvre ici, quasiment du Manzai, comme le doux rêve dans la série du partenaire de répliques qu'est Onishi Fuga. Ses répliques justement qui font mouche et qui sont la grande force comique de ses scènettes. Avec son accent assumé du Kansai (son groupe de Jonny's s'appelle quand même Lil Kansai) et sa manière de dire 100 fois crève à sa mère en le regrettant juste après nous rappelle à quel point on a été dure avec nos mamans durant l'adolescence et on l'est encore une fois devenue adulte, mais aussi à quelle point elle a été envahissante durant l'adolescence.... et elle l'est encore une fois devenue adulte. Maman, je t'aime.

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Lopend 5/8
#Cold Game
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jul 24, 2021
5 van 8
Lopend 1
Geheel 7.0
Verhaal 7.0
Acting/Cast 8.0
Muziek 7.0
Rewatch Waarde 6.5

Une réalisation à vous glacer le sang

En manque de Survival Drama depuis la fin de la saison 2 de 'Kimi to Sekai ga Owaru hi ni', je me suis intéressé à ce Cold Game qui dépeint la difficile survie dans un monde moderne bouleversé par le retour brusque de l'âge de glace. Pas les films, évidemment, même s'ils sont tous très bouleversants. Un intérêt tout relatif, car peu de têtes d'affiche (comme souvent avec le drama du samedi nuit) et réfrénée encore par la laideur de cette affiche, justement, et, on le verra assez vite, d'autres fautes de goût.

Pourtant, tout démarra de la meilleure des manières. Un contexte encore peu exploité dans les dramas, un huis clos qui s'ouvre dès les premières secondes sur la compétition entre différentes familles qui n'en sont peut-être pas. Pas de spoil ici, c'est dévoilé dès les premières minutes, et cela, sans finesse. Comme cette reproduction de fête du sport familiale qui donne le ton de toute la série. Cheap, fake dans le sens péjoratif et par bien des aspects, dans un sens, intéressant pour l'histoire.

Cheap est effectivement ce qui vient à l'esprit dès le premier épisode. Mise en scène à 100 yens avec comme décor un lycée à peine transformé par quelques tuyaux dans les couloirs. Un casting insipide par le jeu d'acteur et les scènes tournant au grotesque comme la course pour obtenir le lit de l'infirmerie quelques heures ou la culture d'une petite plante par personne et les billes pour faire tomber ses adversaires et je vous parle même pas de la récompense de cette course. Rien n'a vraiment de consistance et les tensions entre différents groupes, familles, célibataires, chef ou exécutant ne tiennent pas la route longtemps.

Un générique digne des séries des années 80, réalisé avec Photoshop (c'est des photo retouchée donc), une musique banale, des effets de glace digne d'un sapin de noël artificiel, mais tout de même de la neige réelle en vue extérieure, même si après plusieurs mois de précipitations continues, les personnages peuvent encore y marcher sans s'enfoncer. Et d'ailleurs, la neige peut elle seulement tombé avec ce -40° affiché en permanence par la série. Pour qu'une neige tombe en continu, ne faut-il pas une évaporation quelque part sur le globe. 8 milliards d'être humains ne disparaissent pas comme ça pourtant on a l'impression que ce sont les derniers survivants. Bref, placer la série dans un futur de 100 ou 200 ans l'aurait fiat gagner en crédibilité, mais au détriment du budget sûrement, qui manque cruellement.

Pour masquer ses manques, de fausses bonnes idées parsèment la série. Comme des plans caméra qui vous donneront certainement la gerbe, tant ils sont maladroits. Notamment a table avec cet œil de bœuf ou ses découpes façon 24H pour voir tous les persos en même temps, alors que cela n'a aucun intérêt (il mange ensemble, quoi !).

En laissant tomber les aberrations et en acceptant le second degré de cette série (Z, donc), on pourra y trouver un certain plaisir coupable à la regarder. À chercher les secrets de chacun, même si vous ne ferez pas trop chauffer votre cerveau tant les flashbacks et autres indices son mal distillés. C'est bien dommage, car avec - 40°C dehors on aurait préféré surchauffer plutôt que rester de glace.

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Gestopt 4/12
O Mimi ni Aimashitara
3 mensen vonden deze beoordeling nuttig
sep 19, 2021
4 van 12
Gestopt 0
Geheel 7.0
Verhaal 7.0
Acting/Cast 7.5
Muziek 7.0
Rewatch Waarde 6.5

100 yens de réduction sur votre prochaine commande.

Ouvrez grand vos oreilles, car voilà un drama que nous, petit Français, pourrions une fois de plus considérer comme destiné à une niche d'Otak, mais qui intéresse le japonais moyen au plus au point, par son thème :
Le podcast ... de bouffe.
Non pas une émission télé ou une recette en tuto YouTube, dont nous raffolons aussi, je crois, mais bien l'enregistrement sonore, disponible sur Spotify ou autres, d'une jeune femme racontant les sensations qu'elle ressent en sempifrant de plats à emporter. C'est comme si des personnes avaient de l'intérêt et du temps à perdre, à lire l'avis d'un néophyte français parlant à peine le japonais sur les J-dramas. La personne qui les écrit y passe un temps fou, prend un plaisir fou à les faire, mais n'intéresse sûrement pas grand monde. En tout cas de mentalement équilibré ...

Ainsi commence l'histoire de ce court drama, de 20 min par épisode avec 5 min de vrai podcast à l'intérieur, illustré par les souvenirs dont se remémore, l'encore méconnue, en tant actrice, Itou Marika, en décrivant les goûts de ses plats. De nature très Introvertie, l'ex Nogizaka46 devient comme nous tous, et moi en 1er, vu la longueur de cet article beaucoup trop bavarde quand on la lance sur son sujet de prédilection. Les plats des grandes enseignes de restauration rapide du Japon, pour le coup. Véritable institution dans ce pays, sur place ou à emporter, ses restaurants pullulent et ont souvent chacun des spécialités bien précises. Ramen, kare-risu, ou gyoza, vous aurez l'eau à la bouche et une irrésistible envie d'en commander. Mais à 10 000 km du premier restaurant vous devrez vous contenter de nos sushis fades, livrés en Uber.

De vrais restaurants donc faisant de ce drama une grande campagne de promotion à ciel ouvert ou le retour à la restauration rapide et la fin du "fait maison" sonne la fin de la pandémie. On l'espère en tout cas.

Mais ne fuyez pas pour autant, car au-delà de l'aspect mercantile, c'est une sympathique histoire de friendship dans un bureau lambda de Tokyo. Premier bouleau, après un "shuushoku" arasant d'une bande de jeunes célibataires, mais on reste loin d'une ambiance à la Friends, quand même. Vous verrez les quartiers commerçants de Tokyo et deviendrez vite amis avec ses héros de la vie quotidienne. Vous pourrez même si vôtre niveau de japonais le permet retrouver les podcasts dans la vie réelle et faire encore plus partie de cette joyeuse bande. Car ils sont vraiment disponibles sur Spotify et sortent en même temps que chaque épisode. Une façon originale de briser le 4e mur.

Le dernier intérêt de ce mignon petit Drama, qui n'en recèle pas tant que ça, vu la banalité des situations quotidienne, c'est qu'il vous servira de tuto pour créer vos propres podcast sur Spotify, car comme toujours quand un métier ou une passion sont le thème d'un drama, cela tourne vite au document d'information. Une façon habile de vous ouvrir l'appétit sur ce monde et vous rassurera sur le fait que non, vous n'êtes pas bizarre. D'autres personnes sont comme vous ... et moi. Alors vous pouvez entamer cette danse de la joie sur l'ending, pardon l'opening catchy de Kana Hanezawa sans honte.

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Lopend 6/10
Paripi Komei
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
nov 1, 2023
6 van 10
Lopend 0
Geheel 8.5
Verhaal 8.5
Acting/Cast 8.0
Muziek 9.5
Rewatch Waarde 8.0

Big in China

Les multivers sont multiples et parfois poreux. C'est ce que tente de nous démontrer cette improbable adaptation d'un manga, mélangeant le showbiz à la Japonaise et les guerres des 3 Royaumes dans la Chine du début du 1er millénaire.

Ultra référencé sur le sujet, il pourra rebuter les occidentaux peu férus d'histoire et de stratégie guerrière, vielles qui plus est, d'il y a bientôt 2000 ans. Et même si la grande histoire peut se révéler passionnante, preuves sont les films, jeux vidéo, animes et même jeux de carte à collectionner dont les succès ne démordent pas dans toute l'Asie, le seul thème ne donne pas forcément l'envie nécessaire au petit Français. Costumes décalés et riches de détails, quiproquos temporels, on nage en plein "Les visiteurs", l'humour franchouillard en moins. Et heureusement, car une finesse toute japonaise sera bienvenue pour montrer les bonnes manières des empaleurs guerriers du 3ᵉ siècle de notre ère. Pas dupe, les bons sentiments de notre coupeur de têtes et héros de guerre Zhuge Liang Kongming sont mises en avant pour le drama, afin de trancher avec l'abrupté du monde moderne et en particulier ce showbiz, paroxysme de la vulgarité et des faux-semblants, si bien dénoncés et en même temps si bien exploité dans l'œuvre elle. Tout comme dans "Oshi no Ko", par exemple.

C'est dans ce monde de brutes que la jeune Eiko, interprétée par Kamishiraishi Moka (qui d'autre ?) Cherchera à percer, avec donc pour encombrant mentor, Paripi Koumei. Le petit nom d'impresario de notre grand général. Si on fait fi de ce costume qu'il aborde sans cesse, nous rappelant qu'on est en fasse d'une adaptation de manga sans recherche d'un semblant de cohérence scénaristique ou historique, on peut prendre un sacré plaisir à suivre les aventures musicales de notre petite Adieu. Pour ceux qui suivent sa carrière depuis ses débuts, je parle bien dans le monde réel, le scénario rentre en résonance avec sa propre vie. Les personnages secondaires font irrémédiablement penser à des groupes ou des artistes actuelles en les parodiant, mais jamais en étant méchant. Le manga ne cherche pas à dénoncer cette industrie, il transpire l'amour de la J-music et lui rend hommage de la plus belle manière, même beaucoup la considèrent comme de la soupe commerciale.

Ainsi, Adieu, qu'on appellera, certainement maintenant, Eiko compose pour la série, chante et montre même sont processus de travail que l'on sent réel. Son enthousiasme quand elle prend la guitare n'est pas surjoué et sa voix n'égale que son sourire comme arme de bien-être massif. Vos oreilles seront un peu moins caressées avec les autres chanteurs, notamment lorsque Mukai Osamu, l'excellent interprète de party Boy Kongming poussera la chansonnette. Et cela même si QueenBee fait une apparition au côté d'autre featuring que j'ai d'ailleurs du mal à cerner. Ses deux multivers que sont la Chine des trois royaumes et ce showbiz parallèle débordent complètement sur le monde réel en déversant pour l'un des cartes à jouer et pour l'autre des clips et autres morceaux sur les plateformes de streaming légales, rendant plus vraie que nature les artistes. Au moment de cette chronique, Eiko a déjà deux titres sur Spotify qui font évidemment partie de ma playlist. Quoi de plus naturel pour un fan d'Adieu.

Mais ne quittez pas la série trop vite, si vous n'êtes pas fan de ces deux mondes. Donnez-lui quand même sa chance. Les costumes et les décors sont classieux, fashions ou grotesques. C'est au choix. Mais ils vous donneront, tout de même, une belle coloration à votre rétine. Les couleurs sont particulièrement bien choisies et chaleureuses. Elles rappellent que la période d'Halloween, au Japon, ressemble plus au carnaval brésilien ou à une Love parade allemande (on croisera même des véhicules improbables) qu'à un film de John Carpenter. Vous y croiserez également Dean Fujioka dans des décors somptueux de foret de bambou, parlant un mandarin parfait et tout en costume d'époque. Ce qui, j'en suis sûr, rajoutera des couleurs dans les yeux de beaucoup de personnes et pas seulement à Singapour.

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Lopend 6/10
My Second Aoharu
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jan 4, 2024
6 van 10
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 7.0
Acting/Cast 9.0
Muziek 7.5
Rewatch Waarde 7.0

30sai no daigakusei

Combien de vies peuvent être vécues par une actrice ? Pour les sœurs Hirose, il faut multiplier ce nombre par deux. Mais, même si Alice a pris de l'avance, Onesan oblige, c'est surtout par les multiples vies dans un même drama qu'elle gagne la compétition. Quand elle a recommencé sa vie à zéro dans Shitteru Wife, elle gagnait 10 ans de moins. Ici, dans My Second Aoharu, elle en perd 10 ans et ça pour à nouveau nous faire rire, par ses grimaces et nous faire fondre, par son sourire.

C'est le décalage entre ces étudiants tout juste sortis du berceau, insouciants et un peu enfant gâté et cette trentenaire qui cultive la poisse comme Elisabeth Borne les 49/3 qui vous fera sourire, même si ce n'est pas au niveau de 35 sai no Koukousei. Le rêve de petite fille d'Alice était de devenir architecte. Contrariée par des accidents et la pauvreté de sa famille, elle décide de se remettre aux études à 30 ans. Mais l'architecture n'est qu'un prétexte à un harem manga destiné aux célibataires japonaises.... trentenaires donc. Si Alice est égale à elle-même, drôle et efficace dans le pitoyable, on est agréablement surpris du jeu de certains. Le Johnny's Michieda Shunsuke est très juste alors que je l'avais trouvé très mauvais dans Kindaichi Shonen no Jikenbo. On comprend qu'on puisse tomber sous son charme même à l'âge canonique de 30 ans.

En suivant la série, vous assisterez donc à une sorte de Friends dans un joli cottage de la station balnéaire de Kamakura. Il y aura bien des 'ganbatte !', des nuits à passer à travailler sur un projet ou à étudier dans les bouquins pour réussir dans le monde de l'architecture, mais vous verrez surtout une sitcom feel good qui réchauffe les cœurs en cet hiver morose. J'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler toutes ces situations où les cœurs chavirent à chaque épisode et qui font le sel de la vie en communauté, vous savez, quand on est tous beaux, jeunes et plein de talent. À part, la vieille de 30 ans, évidemment.

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Lopend 6/10
The Files of Young Kindaichi
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jul 23, 2022
6 van 10
Lopend 0
Geheel 7.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 8.0
Muziek 7.5
Rewatch Waarde 7.0

Crimes d'un autre temps

Les adaptations de manga ou de novels c'est plus qu'un sport national au Japon, c'est une religion. Et quand un manga, qui a commencé sa parution en 1992, est adapté pour la 5e fois en plus de 30 ans en Drama, la dévotion semble se transformer en fanatisme. La société, même japonaise, a tellement changé, sans parler du monde et je l'espère des mentalités. Mais quel est ce manga qui mérite autant de considération qu'un Dragon Ball ou un One Piece ?

Connu en France sous le nom des Enquêtes de Kindaichi, Kindaichi shonen no jikenbo est l'œuvre de Seimaru Amagi et Fumiya Sato, qui, dans la grande tradition des Mystery Manga, se partagent le scénario et l'illustration. Un manga qui commence sa parution à la fin de l'ère Showa, manque certainement un peu de modernité. Surtout s'il se veut en résonance avec son époque. Cela peut expliquer en partie le peu d'intérêt qu'ont montré les Français envers cette série, tant au niveau manga, qu'anime lors des différentes adaptations aux débuts des années 2000. Il faut dire que Détective Conan mange depuis des années toutes les parts de marché octroyées au manga d'enquête en France. Relayant le genre à un marché de niche, alors qu'il fait partie de la culture populaire au même titre que les shōnens dans son pays d'origine.

Allons directement aux point qui fâchent. Ce bellâtre de Kindaichi, joué par un membre des Kansai Johnny's Jr (ça ne s'invente pas), et qui donne une image rétrograde de la place de la femme dans les ouvres de fictions et par débordement dans la société actuelle. Relayée en "faire valoir" d'un héros certes balourd pour le besoin de la comédie, mais tout-puissant quand il est au travail. Un travail de réflexion qui ne nécessite aucun dérangement de la part de la gent féminine. Certains propos tenus par Kindaichi kun paraîtront, si on y prend garde, anodins. Comme "Laisse-moi réfléchir !", par exemple. Mais ils sont d'une misogynie et d'un exemple désastreux pour les jeunes femmes, cibles potentielles au vu du choix des acteurs (encore un cliché). En admiration permanente devant le QI de son ami d'enfance, elle lui passe tout et lui fait, entre autres, des cookies après avoir été traitée comme de la merde. Sous prétexte que "Monsieur" réfléchit, plus rien ne compte. C'est normal de ne pas se faire déranger par "des piaillements de bonne femme" Encore moins pas par son idiote de copine d'enfance, dont il est, soi-disant, secrètement amoureux. Une fois en couple, ce sera sous les coups qu'il faudra qu'elle se taise. Bref, je m'emporte peut-être, là. Mais quand, même, le schéma de soumission paternaliste dans toute sa puissance, déjà obsolète en 1995, et qui incite la jeune génération à le reproduire, voilà ce que ça m'inspire. J'en attendais mieux de Kamishiraishi Moka, aka Adieu. Elle qui a souvent choisi des rôles de jeunes filles engagées, comme dans Solomon no Gisho.

Bien sûr, les grands classiques des enquêtes à la japonaise, inspirés, comme il se doit, de la littérature du 19e et 20e siècle occidentale, sont bien présents. Les légendes urbaines dans une école, qui se reproduisent 20 ans après, l'île coupée du monde et ses morts en série… Globalement, les légendes sont bien intégrées à l'action et la production met plutôt en valeur, ce qui reste un point fort, pour moi, de la série. Et cela, accompagné de l'autre bonne surprise de la série, les mystères eux-mêmes. Même si on est dans le Scoobidou-like avec un peu de frayeur et d'humour, on se prend à chercher le coupable et la torture mentale que subit notre héros d'un autre âge est communicative. Après tout, c'est tout ce qu'on demande à un mystery manga. … Mais pas à un mystery drama qui est plutôt destiné à un public adulte et dans lequel les réactions, notamment de l'inspecteur ou d'Adieu, manquent de réalisme ou au moins de naturel. Personne n'est jamais effrayé par les meurtres pourtant sordides et parfois violents. Ceux-ci s'enchaînent et la vie des ados continue comme si de rien n'était. En fait, on a l'impression d'être dans une Murder Party permanente. C'est tout juste si nos héros ne sont pas plus effrayés par les légendes urbaines qui font le fil rouge de l'épisode, à chaque fois. Tout le monde est joyeux et s'amuse à se faire peur, même si heureusement le dénouement tranche littéralement avec cette ambiance de cours de récré permanente. Il montre de manière assez fine et touchante les malheurs qui ont poussé le criminel à ses actes, et sans les excuser, permet de les comprendre. C'est l'un des derniers points intéressants de Kindaichi. On aime apprendre les raisons qui ont poussé au crime et elles relativisent souvent l'horreur de celui-ci. Même si la loi du talion semble un peu hors sujet, pour une société aussi policée que le Japon. Un drama Popcorn, donc, faisant référence à toutes les histoires publiées depuis 30 ans sur tous supports, mais faisant trop référence également à une vision de la société dépassée, et c'est bien dommage. Adieu, par ailleurs, l'espoir d'une performance d'actrice de Moka-chan qui se retrouve à servir la soupe à ce jonny's dont j'ai déjà oublié le nom. Allez plutôt faire un tour du côté de Jun Kyoju Takatsuki Akira no Suisatsu. Tous les Jonny's ne se valent pas.

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Lopend 6/10
Mokomi
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
mrt 21, 2021
6 van 10
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 8.5
Muziek 8.0
Rewatch Waarde 7.0

Le pouvoir des fleurs

Un jour, je me ferai une rétrospective Koshiba Fuka tant elle s'est spécialisée dans les rôles étranges. Fan de thon (le poisson), de Tokusatsu (les Power Ranger) ou de Yokai (les fantômes) pour ne citer que les plus récents, on ne compte plus ses rôles dans des sériés aux thèmes plus bizarres les uns que les autres. Alors voilà qu'on m'annonce justement que "Mokomi est un peu bizarre" je m'attends donc à être surpris à nouveau, mais...

... c'est attendri, puis un peu choqué, que je ressors des premiers épisodes relatant la vie de cette jeune Hikikomori de 23 ans à peine sortie de l'enfance, mais atteinte d'un trouble assez rare ... dans les dramas. J'ai cherché sur Wikipédia, mais je n'ai pas trouvé de maladie pour désigner la possibilité d'entendre parler les objets. "Hallucination verbale", voir "schizophrénie", des mots bien trop dures et qui ne décrivent pas du tout le monde intérieur dans lequel Mokomi semble vivre. Un rêve éveillé en sorte, où tout objet est rempli de bonté et semble se confier à elle.

Très poétique dans l'approche, donc, mais cela reste une maladie qui coupe Mokomi du reste du monde et seule sa famille semble la comprendre, la protéger, voir la surprotéger. Très vite la famille parfaite s'effrite et ce passage vers le côté obscur des relations familiales est salvateur. Koshiba Fuka est donc très touchante et juste dans ce rôle, mais le grand frère protecteur, joué par Kudo Asuka n'est pas en reste et montre tous ses facettes d'acteur au fil des épisodes alors que rien ne le laissait présager. Mais je n'en dirai pas plus. Bien sûr on peut être irrité par les "performances" de Tanabe Seiichi en papa trop mou ou Kato Seishiro en petit ami trop gentil . Mais n'ayant pas encore vu tous les épisodes, j'espère bien qu'ils cachent, eux aussi, une autre personnalité.

La musique sans être exceptionnelle colle à la série et l'apparition à plusieurs reprises du tube d'Ado, Usewa, est un excellent choix, à se demander s'il n'a pas été écrit pour celle-ci.

Finalement, on oublie vite le thème principal de ce pseudo pouvoir d'entendre parler les objets pour s'attacher aux personnages, à leurs désirs, leurs rêves, voir leur vie brisée et on s'imagine à leur place en s'interrogeant sur l'isolement, le handicape et surtout sur la vie d'une famille dont l'un des membres souffre de handicap. Mais pas de pathos, telle Mokomi, la série préfère s'attacher aux côtés positifs de la vie pour nous faire passer un message de tolérance, comme la promesse de fleurs prêtes à éclore.

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