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  • Laatst online: 3 dagen geleden
  • Geslacht: Man
  • Plaats: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Rollen:
  • toetreden op: augustus 15, 2020
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Not Quite Dead Yet
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jan 17, 2021
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Geheel 9.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 10
Rewatch Waarde 7.0

La mort, mort, mort vous va si bien

Bon casting et humour potache font de cette comédie un agréable moment où on ne voit pas le temps passé. Merci encore à Miyu pour la recommandation. Les ressorts comiques sont plutôt bien amenés. On pourra trouver aucun sens au scénario et à certaines situations en particulier. Chimiste fan de l'espace, ou casier dans le bureau du PDG, par exemples. Mais tout retrouve du sens grâce à une écriture au milligramme des situations. Somme toute très classique dans l'histoire puisqu'une post ados en veut à mort à son père de ne pas avoir été plus présent lors de la disparition prématurée de sa mère durant son enfance. Absorbé par ses recherches (plausible au Japon) voilà qu'il s'obstine à obliger sa fille à prendre la succession de l'entreprise pharmaceutique. Dans la ligné d'un Docteur Jerry et Mister Love, on attribue différents pouvoirs aux produits chimiques pour créer des situations pas si inédites que cela.

Mais c'est la deuxième star du film qui provoque le plus de situations risibles. J'ai nommé, le Death Metal. Hirose Suzu se plongeant à corps perdu dans son groupe célébrant chaque soir une messe macabre dans un petit club minable. Elle est d'ailleurs méconnaissable dans son rôle de leader obsédée par la mort, tant elle se retrouve à des années-lumière de "Shitteru Wifu" dont elle tient l'affiche en ce moment à la tv. La vulgarité mis à part évidement. Métaleuse rebelle très bien jouée, mais jamais lourde, comme ce doigt levé mais non assumé ou le mot death inlassablement répété, mais bien plus léger que shine ! La mort prend une douceur insoupçonnée dans ce film et peut être quelle provoquera du malaise chez certain, mais j'en doute car le film ne choque jamais avec le sujet.

Le casting est d'enfer et digne d'un Asa Dora de la NHK, mais du coup on reste déçus par la sous-exploitation de certains persos qu'on aurait voulu voir plus longtemps à l'écran (La liste est trop longue malheureusement pour tous les citer).

Suzu porte le film sur ses épaules et transcende le genre Death Metal par son flow qui m'impressionne. Si c'est vraiment elle qui chante (et je n'en doute pas) elle rajoute une corde à ses talents tant cela sonne juste. Enfin grand mélomane que je suis, j'ai entendu dans ce film la plus belle chanson sur le tableau périodique de chimie de toute ma vie. J'en ai allumé mon bec benzène en versant ma petite larme. Dommage que la BO sur Spotify n'inclus pas les versions chantées. Problèmes de droits certainement.

Complètement fantasque et certains diront complètement débile, bourré de clins d'œils à des films occidentaux (Ghost c'était facile), c'est LE film contre la morosité ambiante. Il vous fera oublier toutes ses énumérations de morts à la télé, ou pas ....

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Youkai Share House
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
okt 26, 2020
8 van 8
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Geheel 8.0
Verhaal 7.5
Acting/Cast 8.5
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 8.0

The Yokai Family

La famille Addams a marqué plusieurs générations. Certainement par le fait que beaucoup d'enfants se retrouvaient dans cette famille. Les psychologues diront que c'est un effet cathartique pour les enfants et les ados qui se sentent comme des étrangers aux milieux des adultes. Et c'est l'effet qu'on ressent quand on suit les aventures de notre héroine au milieu de cette "famille" recomposé de Yokai en pleine déprime. Complètement GAGA de légende japonaise et de Koshiba Fuka depuis Tokusatsu gagaga, ce drama était pour moi. Encore une fois trop court et peu approfondi ( comme Gagaga) je ressors un peu déçu du visionnage. 8 épisodes pour présenter un yokai à chaque fois et sa légende mêlés aux activités très banales de l'héroïne (c'est vraiment le pitch de Tokusatsu gagaga, finalement ...) ce n'est absolument pas assez. Les épisodes sont longs, certes, mais le triptyque : "situation de drama (m'aime-t-il vraiment ?) , lien avec la légende et résolution du problème" est à mon avis, trop rapidement expédié pour qu'un européen comme moi puisse être satisfait. Les acteurs sont bons dans leurs rôles de yokais un peu fragiles, mais la mise en scène pâtit du manque de moyen de la série. Certes le temple est bien mis en avant, mais l'intérieur bien trop moderne et surtout les maquillages et costume ne sont pas à la hauteur de ce que j'attendais. C'est une comédie, d'accord, et les acteurs nous font bien rire, mais les effets spéciaux aussi et je ne suis pas sûr que c'était voulu. Quoi qu'il en soit on passe un bon moment, mais sans se tordre de rire non plus. Les légendes sous formes de dessins pas vraiment animés (comme le théâtre de papier traditionnel) en rebuteront certains, mais évidement pas moi qui en suis grand fan. Et j'attends à chaque fois le moment du "mukashi mukashi ...". Il va me manquer maintenant que la série est finie. Heureusement l'apparition de Miwa dans le dernier épisode rattrape tout, j'aimerai tellement la revoir sur scène (comme beaucoup d'autres d'ailleurs...)

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Lopend 6/9
Hakozume: Koban Joshi no Gyakushu
2 mensen vonden deze beoordeling nuttig
sep 5, 2021
6 van 9
Lopend 0
Geheel 8.5
Verhaal 7.5
Acting/Cast 9.5
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 7.0

Kawaiiii Pervenche

Des duos de flics, on en a eu et on en aura encore tant que les séries et les scénaristes en manque d'inspiration existeront. Mais comment bouder notre plaisir avec en rookie Nagano Mei et en vieux (si on peut dire) briscard confirmé, Toda Erika, deux stars, ayant déjà eu leur Asadora rien qu'à elles, mais surtout habituées des comédies légères, mais souvent efficaces.

Ma petite chouchoute, Nagano Mei retrouve également le fantasque Muro Tsuyoshi pour la soutenir, au point de reprendre son rôle de papa poule. Mais son personnage reste très secondaire par rapport au père surprotecteur et de fait beaucoup moins drôle de Oya Baka Seishun Hakusho. C'est vraiment Toda Erika, par son jeu et son statue de senpai/grande sœur/maman, envers Mei qui donne du charme à cette Arme Fatale des Koubans.

Vous découvrirez donc la vie trépidante des policiers de quartier japonais, chargés d'indiquer le chemin aux personnes âgées et de retrouver qui à fait tomber le bonzaï devant la porte. Rien de nouveau, peut être, car tant de mangas en ont tiré les traits et vu l'ambiance générale de la série, on est certainement en face d'une adaptation (que je n'ai pas lu, évidemment).

Mais vous n'êtes tout de même pas devant un gag-manga de plus. Car malgré l'humour omniprésent, insufflé par le jeu de Mei et Erika, mais aussi des seconds couteaux, flics masculins, c'est beaucoup d'émotion, aussi, qui est distillé dans ce feuilleton. Juste recrutée comme elle le dit elle-même, un peu par hasard, chez les flics. Son rêve de défendre le citoyen va se transformer rapidement en cauchemar tant elle semble éloigné des attentes du métier.

En réalité le scénario cache (mal) quelques secrets qui va changer sa vision du métier, mais surtout sa vie d'adulte, qu'elle apprend à gérer grâce à son mentor un peu trop envahissant. Notre Jeune Marie Pervenche (je me demande si Daniele Évenou ne serait pas une inspiration , d'ailleurs, au moins pour les cheveux) sera très entourées. Notamment dans son minuscule appart, transformant la série en Sitcom, mais toujours à la japonaise. C'est-à-dire avec les bons conseils du Senpai à son disciple pour la faire progresser, malgré les litre d'lcool bus à chaque scène. Le personnage de Mei, un peu trop Candide pourra énerver, mais elle le joue tellement bien. Pas vraiment de scénario à dévoilé car peu évolué, sans être une comédie qui vous fera pisser de rire comme Oya Baka, elle vous détendra après une dure journée de labeure. Un conseil, au producteur, une séquelle réunissant le duo Yamada Yuki, Miura Shohei en personnages principaux pourrait faire son effet, car c'est la bonne surprise de ce drama. Après la déception, Nishino Nanase et Muro Tsuyoshi largement sous exploités, voir transparents.

Bien sûr, on termine et on commence même, une fois n'est pas coutume par un Opening digne d'un (bon) anime punchy à souhait et surtout par un Ending tubesque interpréter par la Sia japonaise, Milet que j'adore. De quoi se mettre de bonne humeur malgré la prune sur le pare-brise de la voiture.

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Lopend 10/11
Motokare no Igonjo
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jun 5, 2022
10 van 11
Lopend 0
Geheel 7.5
Verhaal 7.0
Acting/Cast 8.5
Muziek 8.0
Rewatch Waarde 7.5

L'héritage des romans de gare

L'amour des Japonais pour les romans policiers en général et d'enquêtes en particulier est incommensurable. Déclinés en animes, en jeux vidéo et bien sûr en dramas, la liste des médias est longue. Les œuvres influencées par de grands auteurs, comme Agatha Christie ou Gaston Leroux, côtoient les adaptations d'auteurs japonais, de nouvels ou de mangas genrés mystery, par dizaine à la télévision. Et cela encore aujourd'hui. Alors comment choisir ? Et ben, c'est tout bonnement impossible ! On regarde le premier épisode en croisant les doigts et faisant le vœu qu'on soit bien devant un chef-d'œuvre comme Mystery to Iunakare, plutôt qu'un très dispensable Sousa Kaigi wa Living de ! Pour accroitre la difficulté, le premier épisode ne reflète pas toujours la série. Il faut parfois s'accrocher et passer les premières impressions pour apprécier celle-ci. C'est le cas de Motokare no Igonjo qui, malgré la présence de l'excellente Ayase Haruka en tête d'affiche, a du mal à nous convaincre avec ses deux premiers épisodes très "Dix petits nègres".

Et pour cause, cette série est clairement un hommage, un peu trop appuyé, à des romans publiés il y a 100 ans maintenant. Loin de références subtiles, on nous rappelle que des évènements sont semblables à ce que l'on peut lire dans ces romans du 20e siècle. Petit lecteur, j'avouerai que ça me laisse un peu sur le carreau. Alors, qu'à coup sûr, les grands fans de ses classiques apprécieront grandement les références. Clairement destiné aux Otaku Mystery, j'ai plutôt ronchonné, quand la série a commencé par une n-ième enquête dans un manoir ou une dizaine de personnages sont réunis afin de démasquer le coupable. Vu le titre et l'ambiance, j'ai d'abord cru que toute la série se déroulerait dans une unité de lieu, de temps et de personnages et je voyais déjà pointer l'ennui. Mais L'héritage de l'ex-boy-friend de notre avocate-héroïne n'est pas ce manoir, mais un bien, bien plus encombrant, que vous découvrirez à la fin du deuxième épisode. Moment où, la série prend une autre tournure, s'éloignant d'Hercule Poireau et autre Gaston Leroux. Mais pas trop, puisque les références continuent tout le long des dix épisodes. Incarnées par l'associer de notre avocate, féru de ses romans de gare, il l'aidera à résoudre des affaires criminelles, malgré eux.

En effet, Ayase Haruka campe une avocate vénale, dont les scrupules sont inversement proportionnelles à son amour pour la bouffe. Les situations liées à ces deux traits de caractères sont donc les piliers humoristiques de la série, et avec quelques autres moments de gêne, justifie le visionnage de la série. Car pour le reste, à l'instar d'un Colombo, on connait souvent dès les premières secondes le coupable. Et si ce n'est pas le cas, on nous fait très vite de l'œil par des plans grossiers sur des personnages, des situations ou des objets accusant quelqu'un. Sans subtilité, on zoome sur les yeux de notre avocate pour nous montrer qu'il faut scruter l'environnement. On est loin de la torture mentale que nous infligent des Kiken no Venus ou Shinhannin Flag.

Il faut, de ce fait, prendre ce drama pour un divertissement qui vous fera si ce n'est rire tout du moins sourire. Car il faut bien avouer que les blagues sur la bouffe peuvent être parfois lourdes. Le duo Ayase Haruka - Oizumi Yo est plutôt croustillant, même s'il manque un peu d'originalité. Tout les oppose, comme il se doit. Évidement, L'avocate obsédée par l'argent et sa carrière et le majordome pommé, pauvre et altruiste. Chacun apprendra de l'autre. Comme d'habitude dans ce genre d'histoire jusqu'à être transformé par l'expérience. Un fil conducteur fera le lien entre chaque épisode et une certaine originalité, tout de même, viendra pimenter ce très classique drama. La récurrence et même l'agrégation de personnages pourtant complètement secondaire dans certains épisodes. Rien ne laisse présager, par exemple, leur retour et donc la formation petit à petit d'une équipe récurrente, pour ne pas dire d'un club d'enquêteurs. Formant, finalement, une agence de détective.

Très maladroit dans les enquêtes proposées et le réalisme des situations, les petits mystères sont à la ramasse, tout comme ce pouvoir donné à une avocate de mené enquête. Mais par contre, le ou les mystères portés par les personnages principaux qui servent de fil conducteur à la série donnent cet intérêt et cette envie d'en savoir plus. Les personnages secondaires récurrents deviennent vraiment indispensables jusqu'à attendre leurs apparitions. D'autant plus, qu'ils ne sont pas communs. Un bon divertissement, des références, mais pas de casse-tête qui donne la migraine, d'où une petite déception. J'en attendais plus d'un drama porté par Ayase Haruka dans le rôle d'une avocate. Je m'en vais, aller la revoir dans Heaven and Hell, dans le rôle… d'un homme.

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Lopend 7/10
Rikokatsu
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
mei 29, 2021
7 van 10
Lopend 0
Geheel 9.5
Verhaal 9.0
Acting/Cast 10
Muziek 9.5
Rewatch Waarde 9.0

5 divorces et un mariage

Se marier sur un coup de tête, ne peut rien apporter de bon. C'est le conseil qu'on aurait dû donner à Kitagawa Keiko avant d'épouser dès les premières minutes de la série le secouriste Nagayama Eita venu la sauver d'une mort certaine, ou plutôt d'un chagrin d'amour.

Ce drama part, dès la cérémonie de mariage, complètement en cacahouète. Avec des familles et des collègues complètement déjantés. On comprend très vite que tous les couples présents sont sur le point de divorcer et nos deux héros vont arriver à cette même décision, dès le soir de la lune de miel.

Cette facilité à quitter son conjoint peu surprendre dans le pays des traditions monolithiques, mais il faut savoir que divorcer au Japon n'est souvent qu'une simple formalité administrative. Apposer deux signatures sur un bout de papier et hop, on oublie femme (mari) et enfant, créant des millions de mères célibataires condamnées ... à être les héroïnes, ou les faire valoir, de millier d'animés, de films et de dramas. Une fois qu'on a accepté ce postulat on prendra un plaisir dingue à suivre ses différents couples, hésitant entre ses deux choix de vie.

À commencé donc par nos deux super héros, Kitagawa Keiko qui éblouie à nouveau l'écran par son charme et son jeu. Montrant ses facultés de caméléon, dans un rôle d'apprenti femme au foyer maladroite, elle qui à toujours été indépendant dans son métier. Fashion girl, capable d'avoir 5 coupes de cheveux et 10 tenues différentes dans un même épisode, au point de ne plus la reconnaitre d'une scène à l'autre. Contraste élevé avec la rigueur militaire de Nagayama Eita, qui n'est pas en reste quant au difficile apprentissage de la vie à deux. Cette guerre sera pour lui la plus dure à gagner, mais autant Keiko était le point d'attraction central d'un Ie Uru Onna (2016), autant, c'est Eita qui porte la série sur ses épaules. Il donne littéralement de sa personne pour l'emmener au-dessus du lot de toutes les comédies romantiques du moment.

Physiquement d'abord, avec une carrure de titan. Son jeu ensuite est à mourir de rire entre Albert Dupontel, période stand up et Stallone période Rambo, il est hyper touchant dans les moments d'intimité ou quand il se retrouve complètement à la ramasse fasse à la gent féminine. Difficile apprentissage que la vie de couple. Faire des concessions, tout en ne reniant pas sa personnalité (encore plus dur au Japon) les différents couples justement montrent différente période de la vie et des choix à faire. Miroir du futur pour nos héros, ses acteurs parsèment la série de scènes mémorables.

Les seconds rôles loin d'être des faire-valoir ne montrent aucun temps mort dans l'humour ou le sentimental. Les militaires, trop ... militaires. Les vieux père de famille de l'ère Showa, trop .... chef de famille de l'ère Showa et les célibataires, trop célibataires.

On notera une incongruité, avec Sano Shiro, brutalement remplacé par Hirata Mitsuru à partir de l'ep 4 bien, moins charismatique, mais montre à quel point la production des dramas est tendue. Et on appréciera la présence du bellâtre Shirasu Jin de I Don't Love You Yet qui prend une place non négligeable dans le paysage drama-stique japonais avec des rôles toujours plus inquiétants. On sent qu'il prend un malin plaisir à casser son image de beau gosse et on le prend avec lui.

Bien sûr, on ne peut terminer ce tableau déjà parfait avec un Ending digne d'un drama passant en prime time et avec une telle qualité d'acteurs.
Même si on est loin d'un Lemon, c'est toujours un plaisir d'entendre un inédit de Yonezu Kenshi. OK, j'aurais dû commencer par ça, pour vous donner envie de voir ce drama, mais ça reviendrait à commencer à envisager le divorce avant même la fin de la nuit de noce, non ?

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Lopend 9/10
TWO WEEKS
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jan 30, 2021
9 van 10
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 8.5
Acting/Cast 9.0
Muziek 8.5
Rewatch Waarde 8.0

2 semaines sans prendre de douche

Un remake porte forcément en lui le péché originel. Voué à être comparé à son (illustre) prédécesseur, il sera maltraité, insulté et mis au ban de la société, tout comme le supposé meurtrier de Two Weeks. Mais les remakes japonais<->coréens, dans un sens comme dans l'autre, apportent souvent leur lot de bonnes surprises et montrent un côté bien plus fréquentable que les remakes américains, et cela ... tout comme le supposé meurtrier de Two Weeks.

Homme de pouvoir véreux, beau gosse paumé, accusé à tort de meurtres qu'il n'a pas commis à l'insu de son plein gré, jeune et jolie procureure pleine d'illusion et d'inexpérience. Les ingrédients trop classiques d'un thriller sont là, ce qui peut laisser craindre le meilleur comme le pire. Alors quand est-il vraiment ?

Plusieurs arguments prêchent en la faveur de ce remake. Je précise évidemment que je n'ai pas vu l'original coréen de 2013 mais je ne doute pas qu'il soit excellent pour l'avoir ressorti des cartons 6 ans après.

Pour commencer, j'ai eu une pensée particulière tout au long du visionnage de la série pour l'acteur principal Miura Haruma. Retrouvé pendu chez-lui, en juillet 2020, accompagné d'une lettre de suicide, comme il est malheureusement de coutume dans le pays ou le soleil ne se lève plus pour tant de personnes de talent. Car du talent il en avait pour jouer si bien le père prêt à tout pour sauver la vie de sa fille. Une carrière trop courte, même si elle a commencé à 7 ans, qui a fait de lui un acteur très populaire et qui s'est arrêtée à peine à 30 ans, quelques mois après la diffusion du Drama. Son rôle dans la série n'en a que plus de force.

Ce drama a heureusement d'autres atouts, bien plus joyeux. Les filles trop kawaï qui y jouent par exemple et dont une en particulier. Vous voyez surement de laquelle je parle puisqu'elle fait fondre tous les papas de la terre (et les mamans surement aussi) C'est la jeune Inagaki Kurumi, 8 ans dans la série et atteinte d'une grave maladie et pour qui n'importe qui serait prêts à donner ses deux reins, son fois et ses tripes pour la sauver, tant son sourire est ravageur.

Bien sûr quelques maladresses entachent la cohérence du tout. Comme notre fugitif, qui s'arrête à chaque fois qu'une personne est en danger, pour l'aider (une fois ça va, mais à chaque épisode...) avec au bout du compte cette personne qui le trouve trop sympa pour le croire coupable de meurtre. Y a des limites aux cascades de bons sentiments. Comme si ça ne nous suffisait pas de chialer à chaque fois que sa fille lui apparait en songes. Si vous n'avez pas un cœur de pierre, les larmes couleront à chaque rêve éveillé ou scène à l'hôpital. Alors inutile dans faire trop messieurs les scénaristes. En tant que parent, je me suis certainement trop projeté dans l'histoire, mais il faut dire qu'elle vous prend vraiment aux tripes et pas que pour la relation père-fille. Bien filmée, bien jouée et bien écrite quand même avec une action très présente et un suspense bien mené. On a même droit à un triangle amoureux (concours de circonstances peu plausible d'accord, mais bon ...), alors vous allez enchainer les épisodes à coup sûr.

Des acteurs confirmés comme Takashima Masanobu ou Kuroki Hitomi qui ont en commun un regard profond qui en dit long sur leurs intentions rajoutent encore du sel à la série. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas le regard de Miura Haruma qui donne aussi une tel profondeur à son personnage.

Dernière interrogation et non pas des moindres, pourquoi certains acteurs ont-ils les cheveux ... si gras dans la série ? Le fugitif, on peut comprendre, mais le grand méchant ou la procureure ? Y aurait-il eu pénurie de shampoing sur le tournage les empêchant de prendre des douches pendant ses 2 longues semaines.


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Lopend 6/11
Ninja ni Kekkon wa Muzukashi
3 mensen vonden deze beoordeling nuttig
feb 5, 2023
6 van 11
Lopend 0
Geheel 7.5
Verhaal 7.5
Acting/Cast 8.0
Muziek 8.0
Rewatch Waarde 7.5

Mariage mal arrangé, Nin Nin !

Le mariage, dernière aventure moderne. Ce poncif des séries TV n'en finit plus d'être exploité avec la variante du divorce et du remariage depuis quelques décennies. Rappelant sans cesse à qu'elle point partager la vie d'autrui est une gageure dans un monde hyper individualiste. Mais partager sa vie avec un Ninja, du clan adverse de surcroit, et tout ça sans le savoir relève du scénario d'anime. Vous l'avez compris, Spy x Family n'est pas loin dans cette comédie qui ne révolutionnera pas le genre, mais qui vous informera sur le fonctionnement des clans ancestraux de Shinobi et sur la vie des couples trentenaires actuels.

L'histoire prend le parti inverse de Spy x Family. Le couple s'est marié récemment et bat de l'aile du fait de la monotonie de la vie. Lui ne range pas ses chaussettes et ne descend pas le couvercle des toilettes et elle a perdu toute féminité et soutient à son mari (indispensable au Japon). Du grand classique des sitcoms maritales, avec ses cachoteries qui pour la série consistent à l'appartenance de chacun à un clan de Ninjas. Les Ninjas reviennent régulièrement à la mode en orient et en occident (Aaaah, les années 80) et sont ici représentés à toutes les sauces. Bar à Ninjas, influenceuse Ninja, etc. Tout ce contexte donne des situations sympathiques, parfois drôles, mais rarement à se péter de rire. Une sitcom familiale en sorte, portée par de bons acteurs, maniant la grimace, la moue ou l'hébètement à loisir, mais restant quand même assez lisses.

J'aurais aimé plus de folie, notamment de la part de Suzuki Nobuyuki, qui dans Boku no Satsui ga Koi wo Shita faisait un Death Prince d'anthologie. Mais la folie vient surtout des personnages secondaires. Souvent Ninja ou Ninja fan, leur passion rentre en décalage avec des évènements banals nous arrachant un petit sourire. Quelques runnings gags comme l'apparition de guests livrant des messages pourra faire plaisir au début, mais Spy x Family a déjà tout montré, alors tout cela devient vite plat. Et même de temps en temps moralisateur du fait du féminisme affirmé de Nanao, et des images balourdes que véhicule les hommes dans cette série. Les clichés sont légion, mais ont du mal à faire rire.

Reste donc les messages à caractère informatif délivré. Non pas l'historique des Shinobi, mais comment réussir sa vie de couple. Célibataire, indépendante, fidèle à la famille, moderne, ancien, tout type de couples sont passés en revu. Quelques messages du genre : il faut faire chacun des efforts, on apprend à aimer sur la durée, énerveront.... ou ferons du bien dans une société hyper consumériste et individualiste. Chacun se fera ainsi sa propre opinion sur une comédie sans prétention, mais qui rappel les fondamentaux. Et puis y a des Ninjas, donc c'est forcément bien.

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Lopend 4/10
Boku no Satsui ga Koi wo Shita
6 mensen vonden deze beoordeling nuttig
aug 1, 2021
4 van 10
Lopend 5
Geheel 9.0
Verhaal 9.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 8.5

Assassination Childhood

Nakagawa Taishi est l'archétype du maladroit à la télé nippone. Son rôle de prédilection, autant dans des situations sérieuses comme en tueur à gage, qu'en amour, comme dans l'Asadora Natsuzora ou plus récemment Oya Baka Seishun Hakusho. Autre comédie extrêmement drôle de l'été dernier. Alors cet été, saura-t-il relevé une nouvelle fois le défi de nous faire rire et nous faire oublier un instant cette ambiance morose qui n'en finit pas.

Grosse comédie de l'été 2021, Boku no Satsui ga Koi wo Shita relate les péripéties d'un Hitman obsédé par la mort de son père adoptif, tué par un autre tueur à gage en la personne de Araki Yuko. Beauté froide et énigmatique ayant pour couverture la profession de mangaka. Très bon choix de la part de la production puisqu'aucune autre actrice japonaise ne sait faire la gueule comme elle. Et malgré toutes les gaffes de notre Inspecteur Gadget ou Grand Blond (Pierre Richard sort de ce corps), il sera très difficile de lui faire décocher un sourire. Les tentatives d'assassinats avortées, toutes plus drôles les unes des autres, seront un vrai régal, avec un jeu d'acteur vraiment au top. Les visages sont extrêmement expressifs et grimace sur grimace accompagnent parfaitement chaque pensée aussi idiote que malsaine, du moins les premiers épisodes.

Car l'amour ou le mystère prennent le pas sur la comédie et certains rôles deviennent rapidement trop sérieux. Heureusement le Nemesis de notre héros n'est pas en reste. Même s'il débute la série de manières grotesque dans sa méchanceté à la Moriarty du Sherlock Holmes de Miyazaki, il passe à remplacer le héros dans son rôle de candide en Amour. Les rôles secondaires sont de tout niveau, mais mention spéciale pour la secrétaire de notre mangaka-assassin, qui a une personnalité pour le moins singulière (la fameuse limite des 30 ans, vous voyez).

La musique, plutôt bien fichue, joue un grand rôle dans l'excellente mise en scène et est punchy à souhait. On n'échappera pas à des lourdeurs proches du manga comme des flashbacks (qui sont en réalité très drôles par leur répétition surtout la leçon sur tableau blanc), ou un Prince de la mort très méchant et donc très bête. Étant membre d'EXILE, il peut au moins faire à merveille ses danses macabres.

De très bons acteurs, donc, des références à des films occidentaux cultes, que je vous laisse découvrir, et un humour et un contexte qui rappelle, au début du moins, Satsui no Dotei. Mais bien moins noir que celui-ci, pour ceux que cela rebutait. Que du bon donc. La production a clairement atteint sa cible (moi). Mission accomplie !

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Lopend 6/9
Atom's Last Shot
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
nov 27, 2022
6 van 9
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 9.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 8.5
Rewatch Waarde 9.0

Jeux d'enfants

Les dramas sur la vie et la mort des petites entreprises japonaises sont nombreux et ont toujours un petit côté épique. Le travail et la réussite par celui-ci étant une fin en soi pour bon nombre de Japonais, la vie dans une entreprise est souvent présenté comme un combat de tous les jours faces à des ennemies de plus fort. Tout comme dans un jeu vidéo ou chaque défaite nous rend plus fort pour affronter le prochain niveau. Ce n'est évidement pas un hasard si pour l'intro de Atom no Ko, j'ai choisi le parallèle avec le monde du gaming.

En effet, c'est bien le jeu et le monde de l'enfance dans toutes ses dimensions qui est magnifiquement défendu dans ce drama aux accents de Dallas, tant les trahisons sont nombreuses, pour nos héros Otaks. Un mélange des genres jouissif qui commence pourtant mal. Le sourire de Kishii Yukinoqui, qui est pourtant l'un des plus réconfortants de sa génération, est caché derrière une façade de working girl blasée et austère. Mais c'est pour mieux basculer, une fois passé les premières minutes, vers ses traits de caractère enjoués et cette bonne humeur qu'elle nous transmet à chaque drama dont elle est l'héroïne. Des rôles phares, il y en a pléthore dans cette série et c'est l'un de ses nombreux points forts.

Si les geeks ont eu longtemps, en occident, une représentation très typée : acné x lunette, on s'en est éloigné depuis quelques années, grâce à leur conquête du monde (GAFAM et bizness média) dans les années 2000. Mais là, on a droit à un défilé de beaux gosses rarement vu, à commencer par Yamazaki Kento qui change des stéréotypes de Jonny's dans ce genre de drama, avec sa longue crinière et ses traits enfantins. Ce Geek de génie à la carrière contrariée, face aux événements tragiques qui ont brisé l'amitié avec ses anciens partenaires, va nous émouvoir en nous relatant ses passions et ses failles. Et cela, tout en flattant la rétine de qui sait apprécier la beauté sauvage. Cela rattrape son rôle lourdingue de super héros dans le gâchis qu'a été la première saison d'Alice in Borderland. Idem pour Matsushita Kouhei qui pourrait être le côté obscure du geek (le retour des grosses lunettes), mais qui n'a rien à envier côté bogossitude. Il mérite enfin une vraie place de premier rôle même s'il la partage d'admirablement avec ses deux compères.

Mais de bons et beaux acteurs ne font pas une bonne série. En plus d'une musique épique et entêtante, il faut également un méchant exécrable. Et là, les différentes facettes du Némésis de nos héros, qui n'a rien à envier aux pires pourritures des séries internationales, en commençant par le père à tous, le regretté JR, vont leur faire vivre des aventures à la Dark Soul. Tous les personnages ont une personnalité forte, même si certains, très secondaires, me laissent pantois. Je pense à Lee Hyun Ri que j'adore, mais qui n'est ici que la caution coréenne, pour faire plus internationale. Les producteurs japonais devraient enfin penser à elle pour des premiers rôles, elle le mérite. Mais en général, les persos étrangers qui font leur apparition, sont, disons ..., très typé. Mais tout ça se fait dans la bonne humeur, sans vouloir heurter ou se moquer de tel ou tel pays. Car c'est plutôt la société japonaise qui est, une fois de plus, pointée du doigt et son système économique. Les banques, les grandes firmes, les artisans qui essayent de survivre face à ses multinationales. Ses artisans qui sont magnifiquement interprétés par des acteurs d'un bel âge. Cela rajoute encore de la chaleur à cette série qui dénonce tout le cynisme de la startup nation, de l'argent roi et des firmes internationales face aux petites entreprises à la papa.

Alors que l'antagonisme aurait dû être du côté de la modernité des jeux vidéo face à l'archaïsme du jouet fabriqué de manière artisanal (comprendre : mouler en plastique, on est quand même au Japon), il en est tout autre. L'alliance de la jeunesse et des papys boomers, pour sauver un patrimoine qui va des figurines de Godzilla à l'indie gaming, est rafraîchissante au point qu'on ne peut plus se passer de regarder cette série. Quelles que soient les épreuves et il y en aura le long de ses dix épisodes, la vie de cette entreprise face au requin du Nikkei vous fera comme une partie de Super Meat Boy. Aussitôt mort, Aussitôt remis sur pied pour encore progresser dans la série. Addictif et bourré de références pas très fines, mais qui font plaisir. Une leçon de vie, de courage et de bonne humeur face à l'adversité. Certains diront aussi de guimauve. C'est tellement inutile la régression enfantine, entend-on dire çà et là. Mais en réalité, c'est devenu indispensable dans nos vies, pour survivre à cette société, à ce monde pourri par l'argent, les guerres et je ne sais encore quelles préoccupations d'adultes. Une ode à l'enfance, mais aussi au patrimoine japonais qu'est le jeu dans toutes ses facettes. Un antidote à la violence de Squid Game. Mais est-ce vraiment si éloigné ?

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Lopend 6/13
Roppongi Class
3 mensen vonden deze beoordeling nuttig
aug 21, 2022
6 van 13
Lopend 0
Geheel 7.5
Verhaal 7.5
Acting/Cast 9.0
Muziek 9.0
Rewatch Waarde 7.5

La lutte pour avoir la class

M'étant focalisé sur les dramas japonais, il m'est temporellement très compliqué de revenir à un drama coréen. Encore plus, quand il est produit par Netflix, souvent aseptisé et trop mainstream, afin de convenir à l'international. Si de surcroit, il est encensé par tous…. Non pas que je me sente supérieur au commun des mortels, mais les avis du genre : " Squid - Hunger - Battleroyale - Game c'est tellement du jamais vu", m'ont, pour le moins, refroidi ses dernières années. Et Netflix, n'est jamais très loin dans l'affaire. Avec Squid Games c'était : Toute cette violence dans un univers enfantin, blablabla, tu devrais regarder… Bref, j'ai regardé le premier épisode y a deux ans, comme tout le monde, et toujours pas vu les autres aujourd'hui. Et voilà qu'on me refait le coup avec Itaewon Class. Même plateforme Mainstream, même discourt formaté. " Tout ce friendship qui tournera à la trahison dans ce drama de vengeance envers une société (et une Société) pourrie jusqu'à l'os. C'est vraiment original". Mais putain, arrêtez de regarder des séries françaises, merde ! Donc j'avais évidement décidé de pas le voir et voilà que sort Roppongi Class, remake Japonais qui aurait dû m'en faire bouger une sans faire bouger l'autre, comme dirait notre président. Surtout que l'originale est par convention bien meilleure que la copie, n'est-ce pas Manu. MAIS, car il y a un mais, Takeuchi Ryoma, quoi ! Je ne pouvais, décemment pas, ne pas le voir. Après cette introduction comme toujours trop longue et qui essayée d'avoir la class, sans y parvenir, il est temps de visionner le nouveau Ryoma-Kun. Un apéritif, en attendant la 3e saison de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni.

Introduction trop longue, donc, comme ce premier épisode retraçant les événements qui conduiront à neuf autres; ayant pour fil conducteur une vengeance qui se transformera pourtant, petit à petit, en comédie romantique. Multipliant ainsi des triangles amoureux imbriqués les uns dans les autres. Des moments sentant parfois tellement la guimauve que l'on se demande comment cette vengeance peut être accomplie, vu les trahisons et le niveau de violence nécessairement attendus, par la préparation mental du spectateur dans la première heure.

La construction de la série, par trop classique, pour une qui se veut actuelle, reste tout du moins accrocheuse. Les personnages sont distillés au compte-gouttes et leur histoire est comptée bien après leur première apparition. Sous la forme, évidement, de flashbacks. Ce montage fatiguera les plus aguerris, mais réjouira par ses révélations ceux peu habitués au pingpong spatiotemporel à répétition. Le temps passé, parfois de 10 ans, étant au cœur du scénario, ses révélations sont nécessaires, même si rarement surprenantes et le friendship qui en découle et qui est, lui aussi, au cœur de la série, prend parfois des allures de Friends, justifiant ses bons en arrière sans fin. Comment on s'est connu ? Comment on est devenu potes ? Des petites révélations, mais c'est bien sûr des révélations sur nos héros que l'on attend le plus. Heureusement, le scénario est assez bien ficelé pour donner des infos sans gâcher le mystère. Laissant ainsi un spectateur, même aguerri, comme vous l'êtes, dans le questionnement nécessaire à l'envie de continuer.

Vient quand même le difficile constat d'une mise en scène très fan-service de Tokyo, la ville la plus cool du monde. Roppongi est un quartier particulier, mais c'est à travers celui-ci que la mégalopole se voit ériger une statue à sa gloire. Un aimant pour toutes les jeunesses en mal de sortie, d'amusement, de Spot instagramables et de cool attitude. Les boites et les restaurants hypes sont des églises dans lesquelles on vient célèbre les divinités des réseaux sociaux. Le pouvoir de ceux-ci, loin d'être dénoncé, est même encouragé par le côté cool des influenceurs de quartier. Nous interrogeant ainsi, sur le pourquoi de continuer à frire des karahage toute la journée, dans cette ambiance étouffante d'huile de friture, alors que quelques photos et son avis suffisent à devenir riche et famous. C'est justement le cas de Hirate Yurina qui rejoindra rapidement l'équipe de Takeuchi Ryoma dans son restaurant minable. L' ex-leader des Keyakizaka46 habitué aux rôles de psychopathe bipolaire (Hibiki, quand même) mènera la vie dure à son boss avant d'en tombée follement amoureuse, faisant complètement oublier cette histoire de vengeance censée être au cœur de l'ntrigue.

C'est cette bipolarité de l'histoire, adaptée d'un webtoon coréen à grand succès, qui est déconcertante, bien plus que celle du personnage féminin, aussi cool que notre héros. Pourtant, l'acteur le plus kakkoï du Japon, Takeuchi Ryoma, est censé être rongé par la haine envers le roi des karahages et son stupide fils. Mais il monte tranquillement son restaurant avec des repris de justice et des laissés pour compte de la société et cela en se donnant non pas 10 ans, mais 20 ans pour réussir. C'est long 20 ans, surtout après avoir passé une partie de sa jeunesse en prison.

Débordant de bonté, fuwa fuwa comme de la guimauve, son sourire ravageur en fera fondre plus d'une, ou d'un d'ailleurs. Le chaud comme le froid sont soufflés à chaque instant et clairement ce choix d'acteur capable de joué les brutes comme les gentils niais est excellent. Même si la direction artistique, a choisi de forcer le trait. La mort du panda, par exemple, qui plongera notre héros au fond du trou est à peine surjoué, non... ? Excellente également l'actrice Araki Yuko, souvent choisie pour des rôles de femmes froides, pour ne pas dire faisant la gueule, mais qui arrive toujours à attirer la sympathie lorsqu'elle décoche un sourire.

En mélangeant à fond, la carte de la comédie romantique, du friendship et de la violence, latente dans une vengeance qui se réalisera forcément, la tension et l'attention sont maintenues jusqu'au bout. La direction artistique brille de mille feux comme Tokyo et la musique a forcément la classe en Opening comme en Ending : Beat Garden/Alexandro, qui dit mieux ? Une série qui se dévore, sans vous prendre la tête. Quoique, Ryota-Kun s'est fait une spécialité, dans ses derniers dramas, de redonner la foi en cette humanité pourrie jusqu'à l'os et c'est déjà pas mal pour votre état mental.

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Lopend 5/6
Pandora no Kajitsu 2
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jul 22, 2022
5 van 6
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Geheel 9.5
Verhaal 9.5
Acting/Cast 9.5
Muziek 8.5
Rewatch Waarde 9.5

Une (deuxieme) saison en enfer

Quelques semaines seulement après mon premier avis sur Pandora no Kajitsu, voilà que je rempile déjà pour regarder la deuxième saison. Comme c'est souvent le cas au Japon, elle suit directement la fin de la première, pour la diffusion, mais également dans la série. En général, j'annonce toujours une critique des saisons suivantes quand j'en écris la première, mais je ne les fais jamais, car je suis fréquemment déçu par celles-ci. Shinhannin Flag 2, Radiation House 2, etc ... Elles n'arrivent jamais à la hauteur des premières, voir comme pour Radiation House, ... Non, non, je ne préfère pas en parlé. Mais alors qui y a-t-il à dire de plus sur Pandora no kajitsu ? En fait, tout est à de nouveau analyser, car cette partie n'a plus rien a voir avec la première, et cela, pour notre plus grand bonheur.

Comme si la science avait enfin progressé et gagné face à l'obscurantisme moyenâgeux des Terebi-Dramas, les producteurs ont continué le virage entamé à partir de la moitié de la première saison. Ce virage avait son point d'orgue dans les deux derniers épisodes. La montée en actions, en suspens et en dynamisme, c'est diffusée dans toute la deuxième saison, et cela, dès le premier épisode. Chacun d'eux, d'ailleurs, tient beaucoup plus en haleine qu'avant. Même si on peut regretter qu'il y en a que 6, ils sont intenses et les personnages principaux révèlent tout leur potentiel d'acteurs. Plus sombre, amenant certes moins à réfléchir, quoique…, chaque épisode est aussi plus violant, plus gore et, en l'occurrence, tourné aussi avec beaucoup plus de moyens. Exit le cheap des premiers épisodes, il n'y a plus d'économie d'argent ici. Comme si les producteurs avaient compris qu'ils avaient de l'or dans les mains avec ce duo et cet univers qui a gagné en profondeur au fur et à mesure des épisodes. Ils ont rajouté tout ce qu'il manquait et comme si cela ne suffisait pas, Yoshimoto Miyu refait enfin son grand retour dans un drama. Et on peut dire que cette fan de SF casse la baraque. Toujours aussi bougonne et rentre dedans que dans Sakura no Oyakodonburi, où je l'avais découverte, elle a ici un skill dont je ne peux révéler l'essence, mais qui vous scotchera, c'est certain. Son rôle est essentiel à la nouvelle direction artistique prise et ça fait du bien. Accompagnant le lourdaud, mais efficace dans l'humour, Yusuke Santamaria dans ses enquêtes. Les équipes se séparent ,maintenant, chacune de leur côté, donnant encore plus de dynamisme à la série. On voit également plus Sato Ryuta infiltré au ministère de la Santé prendre activement sa part à celle-ci.

L'univers de Pandora no Kaijutsu, est devenu d'une richesse incroyable, foisonnant de personnages secondaires récurrents. Les histoires se déroulant désormais sur plusieurs épisodes, se terminant en cliffhanger digne des meilleurs séries actuelles occidentales (comme si c'étaient des références, je me gausse...). La série mériterait un succès à la X-files et la référence n'est pas fortuite, évidement. La BO reste la même, simpliste, mais tellement efficace, avec ses accélérations de coda. Même le générique de fin, toujours accompagné de la ritournelle démoniaque de notre dandy Fujioka, force le respect malgré sa voix de fluet. Cinématographique, épique, violant comme il faut… Pas de hic, donc, à part peut être une attente trop longue pour une prochaine saison. Mais ça vaudra vraiment le coup, car on est ici face à ce qui se fait de meilleurs dans le genre.

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Lopend 7/11
Picu: Shoni Shuchu Chiryo Shitsu
1 mensen vonden deze beoordeling nuttig
dec 27, 2022
7 van 11
Lopend 0
Geheel 9.0
Verhaal 8.5
Acting/Cast 9.5
Muziek 9.5
Rewatch Waarde 8.5

Une PiCU-re d'émotion

Alors que la crise des vocations gangrène la société moderne toujours plus médicalisée, mais paradoxalement, toujours plus en manque de médecins, le drama médical, lui, a toujours autant la côté. Ces super héros du quotidien, rongés par le doute et en même temps pourris par leur pouvoir de donner la vie et la mort à leurs patients, sont à chaque fois admirables et énervants par le peu de réalisme. Mais avec PICU, et comme souvent avec le drama japonais, vous allez être touchés par la sincérité des acteurs et le réalisme qui se dégage de la meilleure série médicale de 2022.

On retrouve dans PICU le héros de Kakegurai, Takasugi Mahiro, qui livre une prestation bien plus convaincante que dans ses adaptations de survivals games. Mais on peut surtout admirer Yoshizawa Ryo dans le rôle principal et lui aussi adepte du genre, qui va vous faire fondre et pas seulement pour sa gueule d'ange. Si le sujet porte évidement à l'empathie, en se plaçant dans une unité pédiatrique de soins intensifs, c'est le jeu des acteurs qui transforme ce que certains appelleront un Soap-Hospital en chef-d'œuvre de sensibilité. Je sais à quel point cela peut être irritant, les plans fixes sur les larmes qui coulent au son des boucles musicales. Mais là, c'est amplement justifié et c'est bien de l'autre côté de l'écran qu'il y aura le plus grand besoin de mouchoirs.

Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis :

Premièrement, un Hôpital sur une ile isolée. OK, on est loin ici de l'ile du Dr Koto (coïncidence de calendrier ?), puisqu'on est dans un hôpital d'Hokkaido. Mais cette partie du Japon a besoin encore de développer ses infrastructures de santé et de transport. Son immensité, son climat et ses parties encore sauvages font qu'il est très difficile d'approcher en urgence un chirurgien, de surcroît spécialiste en pédiatrie. Les déplacements peuvent se compter en heures pour trouver la première clinique et le (pour une fois excellent) Yasuda Ken se donne corps et âme pour raccourcir les délais. Accueillir les enfants en détresse ne sera pas son seul sacerdoce. Son empathie, qui sonne avec justesse, ira vers ses jeunes collègues, souvent cassés par la vie, et qu'il guide, un peu comme ses enfants.

Deuxième, la scénariste à la manœuvre, en la personne de Kuramitsu Yasuko semble bien plus à l'aise avec les séries médicales que les survivals games. En effet, elle m'avait déjà enchanté en 2020 avec Alive et sa sensibilité exaspérée pour ensuite pondre le scénario vu et revu d'Alice in Borderland. Tout est pardonné ici, avec des histoires parallèles toutes plus touchantes les unes des autres, mais aussi une place pour le patient-enfant que seuls les Japonais arrivent à donner dans leur série.

C'est bien ce troisième point qui vous fera serrer votre petit cœur aigri par la vie quotidienne. Tous vos petits soucis deviennent relatifs quand vous voyez évoluer ces jeunes enfants atteints de maladies graves ou en situation de détresse. Ils jouent à la perfection et le miroir qu'est le visage de Yoshizawa Ryo leur renvoie leurs émotions au centuple. Ses expressions et ses traits infantiles débordent de sensibilité. Rarement, j'ai vu larmes aussi sincères de la part d'un si jeune acteur. Des litres de collyre ont sûrement été nécessaires, mais cela n'enlève rien à so?n talent. Il transmet, comme si c'était nécessaire, les sentiments qu'on a tous en voyant l'enfant lutter contre la fatalité. La scénariste à la bonne idée de les suivre sur plusieurs épisodes, évitant les défauts habituels du "10 épisodes, 10 histoires qui finissent en général bien à la 45ᵉ minute". Tout comme dans l'hôpital idéal que voudrait Yasuda Ken, le patient est pris en charge et suivi d'un épisode sur l'autre et ça on achète.

Alors, on peut être choqué par le peu de patients et le nombre important de personnes qui gravitent autour, surtout au début de l'histoire. Mais cela permet de se concentrer sur les nombreux personnages récurrents et les interactions qui en découlent. Il y a cette bande de jeunes étudiants qui introduit la série. Tous pleins d'espoir et qui semblent déjà épuisés par la vie quelques années après. Ces médecins et en particulier, la toujours excellente Kimura Fumino (Chou no Rikigaku, Love Life, ...) qui n'arrête jamais de m'enchanter et qui délivre ici un combat pour la femme, la mère, la vie qui m'a touché au plus haut point. La parentalité est, en filigrane, le sujet de chaque épisode. Au long cours avec notre héros homme-enfant vivant avec sa maman déjà âge, mais qui vous fera sourire par ses manières et SA manière d'aborder la relation mère- fils. Et ces futures mamans plainent de doutes ou ces parents absents ou trop présents… Tout est abordé avec sagesse et retenu.

Le côté médical est intéressant, mais ce sont surtout les relations humaines, si nécessaires à ce métier, qui seront mises en lumière. Comment trouver les bons mots face à un patient, à sa famille ? Comment délivrer de l'empathie ? Toutes les choses que notre héros n'a surement pas apprises à l'université et que l'on découvre avec lui.

Je pourrai m'étaler encore des heures sur cette série, mais je ne peux en dévoiler plus. Si évidement Dr Koto est dans votre top 10 des séries avec un médecin habité par son métier, vous devez foncer. Ce drama risque clairement de le détrôner dans votre petit cœur. Mais il n'a pas dit son dernier mot, ce vieux Koto. Puisqu'il revient sur les écrans pour noël 2023. Casse la tienne. Les producteurs de PICU ont mis toutes leurs chances de leur côté puisqu'ils ont réussi à faire sortir la vraie seule "Star Japonaise" de sa retraite pour l'ending. Bien sûr, à 70 ans, Nakajima Miyuki ne vole plus sur des dragons d'argents, mais cette voix, ces mélodies, cette écriture ... et cette voix ...

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Lopend 6/10
Pocket ni Boken wo Tsumekonde
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
dec 16, 2023
6 van 10
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 7.5
Acting/Cast 8.0
Muziek 8.0
Rewatch Waarde 7.5

Natsukashi Monochrome

Juste après avoir remis le manga des années 80 sur le devant de la scène, Nishino Nanase revient mettre en lumière un autre objet emblématique, des années 90 cette fois, le Game Boy. Alors que pour l'hommage délirant à Hokuto no Ken, elle n'avait, si on peut dire, que le rôle de "faire valoir" empreint de sexisme, elle démontre ici, en tant que premier rôle et jeune diplômée découvrant la vie trépidante d'une célibataire-Working Girl, toute son indépendance et sa force de caractère à l'ensemble de ses collègues et clients.
Travaillant dans une minuscule boite de pub, on aurait pu assister à un énième tuto sur comment être un bon Salaryman, donnant tout à son travail et rien à sa vie privée... avant de découvrir l'amour. Mais si le drama est bourré des clichées habituels sur le travail en office, au Japon, il prend rapidement sa dimension ubuesque en faisant référence à la mythique premier cartouche de jeux Pokémon. Celle de 1995 et aucune autre. L'esthétique du drama est donc empreint de ces (très) gros pixels monochromes et flous. Le drama joue à fond la carte de la nostalgie et ceux qui n'ont jamais joué vraiment longtemps à un Pokémon sont un peu perdus. Les références sont nombreuses et les comparaisons d'un client avec un de ces monstres de poches à capturer sont plutôt bien vus, mais très "Private Joke". Les "screens" de la Game Boy passant un peu vite et les hiraganas étant très pixelisés, le Gaijin aura du mal à apprécier toutes les subtilités écrites. Mais, comme dans un bon tuto de jeux vidéo made in Nintendo (très, trop ?, mentionné ), vous êtes pris par la main. Vous suivez les aventures initiatiques de Nishino Nanase dans un environnement finalement assez bucolique, malgré le cadre : travail de bureau. Même si elle a peine à sortir de l'enfance, en replongent systématiquement sur son vieil écran monochrome, malgré ses beaux paysages et ses personnages l'accompagnant dans ses rites de passages, d'autres personnages, dégageant pourtant un sérieux et un charisme animal, comme Kasamatsu Sho ou Uchida Rio se délectent également des retours dans le Kanto en noir et blanc des versions vert, rouge et bleu. Et on redécouvre, avec humour et passion, toute une philosophie dans le jeu que l'on peut retranscrire dans la dure réalité du travail à la japonaise.
Ce drama est une bouffée d'air fraie et de jouvence, qui résonne avec bonne humeur à celle que reçoit chaque protagoniste lors des moments passés sur sa console. On ressentira certainement les mêmes émotions en suivant leurs aventures, certes sur une durée de 25 min, seulement. Une plongée avec nostalgie et bonne humeur dans notre enfance, à des kilomètres en vélo de l'enfer du Pawa et du Secu-hara.

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Lopend 10/28
Kana Kana
4 mensen vonden deze beoordeling nuttig
jun 18, 2022
10 van 28
Lopend 0
Geheel 7.5
Verhaal 7.5
Acting/Cast 9.0
Muziek 7.5
Rewatch Waarde 7.5

Anya, c'est elle !

Exploiter les enfants, de surcroit, quand ils sont âgés d'à peine cinq ans, est un véritable scandale, me direz-vous. C'est aussi ce que pense les producteurs du mignon petit Yoru Drama de la NHK KanaKana. Dénonçant le profit que tire son horrible looser d'oncle des pouvoirs psychiques de Kana-chan, en l'emmenant avec lui dans les tripots mal famés. Mais dans le grand Vortex que constitue le showbiz, cela raisonne avec l'exploitation de leur part de la Kawaititude dégagée par Kato Yuzuna. Cette très (trop) jeune actrice d'effectivement ... 5 ans. Si on imagine à quel point cela doit être difficile de tourner avec des enfants, imagine-t-on à quel point cela doit être difficile pour eux de tourner au rythme des dramas asiatiques. Je n'ai pu m'empêcher de regarder le site de Theatre Academy, l'école-agence de cette jeune actrice, afin de voir comment fonctionne le recrutement et la formation des tout petits. Et le Japon ne cessera jamais de m'étonner, en voyant que l'on peut déjà y inscrire et donc y former des… bébés. Mes chers parents, pourquoi éduquons-nous nos enfants ? Pour leur épanouissement ou notre fierté personnelle d'avoir un acteur, un pianiste, ou un nageur d'exception dans la famille ?

Mais peut-on vraiment être outré plus de quelques secondes quand on admire la performance de Kato Yuzuna. Solaire est un petit mot, "Kawai" est galvaudé et "tellement pro" raisonne péjorativement, après mon commentaire d'introduction. En effet, tout comme l'ex-Yankee, joué par Maeda Gordon, vous aurez l'irrésistible envie de la kidn... l'adopter. Mais n'ayez crainte, on assiste, en réalité, à un classique Yoru Drama de la NHK. Mignon, pas prise de tête, idéal pour faire de beaux rêves. Les bonnes manières et les bons sentiments sont du côté des héros. La rédemption facile d'ancien bad guy, face aux méchants toujours méchants, mais plus pour longtemps, vous donnera peut-être la nausée tant cela sent la guimauve. Mais les personnages sont immédiatement attachants et le duo Ex-Yankee/Petite Orpheline fonctionne à merveille. Loin évidement dans la production et le réalisme de film d'auteur comme l'été de Kikujiro, ce drama nocturne de 15 min, donne à réfléchir et donne fois en l'humanité comme il se doit.

Bien évidemment, il énervera, par ce jeu d'acteur notamment du héros interprété par le beau Maeda Gordon, trop basé sur les tics de visage comme il se doit au Japon. La comedia del arte, dans toute sa splendeur. Mais les aficionados en feront fi. Surtout que le naturel de Kana-chan, tout comme sa diction, particulièrement lors des voix-off, sont vraiment excellents. Mignonne et même drôle. Et des voix-off, il y en aura, tant le scénario tourne autour de ce pouvoir surnaturel qu'elle a de lire les pensés. Rien de nouveau, me direz-vous. Scénario classique d'un manga qui n'en est sûrement pas moins, vu la non-adaptation en anime. Il faut dire que dans le genre humour-action et petite fille mignonne télépathe, Spy x Family a placé la barre très haut. Et même si l'adaptation de Kanakana en drama est intéressante, plausible avec quelques effets spéciaux qui font rire par leur cheap. C'est une adaptation en live de Spy x Family que j'attends. Peut-être plus pour longtemps vu le succès de l'anime x manga. KanaKana, un drama non-prise de tête, qui fait son Job et dont on se souviendra pour avoir révélé une future Star, j'en suis sûr.

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Lopend 6/8
Shiroi Dakuryu
0 mensen vonden deze beoordeling nuttig
okt 10, 2021
6 van 8
Lopend 0
Geheel 8.0
Verhaal 8.0
Acting/Cast 9.5
Muziek 7.5
Rewatch Waarde 8.0

Un Maelström de sentiments

La blouse blanche a souvent été mise à l'honneur dans notre monde devenu si petit, depuis deux ans. Mais selon l'ambiance du moment, on a tendance à cracher sur nos scientifiques ou à les porter aux nues et parfois pour les mêmes raisons. Ses fameux vaccins qu'on attendait comme le messie, arrivés, soit disant trop vite, fournis par des laboratoires que l'on soupçonne immédiatement des pires intentions, formaté que l'on est par des réseaux sociaux auxquels on est prêt à faire plus confiance qu'à nos chercheurs. Ses fameux vaccins, donc, voilà qu'on s'en méfie, comme la peste, le choléra ou l'eau saumâtre d'une rivière après la tempête.

Une rivière tourbillonnante et remplie de déchets, comme ses pensés qui hantent Ito Atsushi au fur et à mesure de son ascension au seing d'un laboratoire pharmaceutique. Ce drama n'est clairement pas fait pour redorer le blason des Bigs Pharmas, mais donne une lueur d'espoir quant à l'humanité de la plupart de nos chercheurs, qui œuvrent dans l'ombre pour le bien de tous et aussi, un peu, pour leur propre gloire. Notre héros recherche la reconnaissance de ses paires, mais surtout de son amie d'enfance Sasaki Nozomi, dont il est secrètement amoureux depuis toujours. On se rapproche dès le 1er épisode d'une histoire classique de triangle amoureux. Deux copains, opposés de caractère, convoitent la même bonne copine et n'osent pas avouer leurs sentiments. Le temps passe, les deux deviennent chercheurs et rivaux dans le travail. La bonne copine devient journaliste et un peu fouille merde, il faut bien le dire.

La suite est évidente et c'est le point de départ d'un "fuis-moi, je te suis... , suis-moi je te fuis" des plus classiques, certes, mais efficace, avec des imbrications familiales tentaculaires. Un Dallas sur fond d'innovation pharmaceutique porté par des acteurs on ne peut plus crédibles dans leur rôle. J'adore d'ailleurs l'ambiance créée par la famille du PDG de la big pharma. On s'y croit tellement, qu'on a l'impression de dîner avec eux. Le ton est juste, même si on aimerait tellement faire ouvrir les yeux de chaque personnage sur les sentiments des autres. Parce que, bon sang, nous, on les voit les appels du pied et ça devient vite lourd qu'aucun protagoniste ne remarquent ceux dont ils sont destinataires.

Les hommes d'affaires sont pourris comme il faut. La misère des victimes est palpable et l'empathie qu'elle fait naître est à la hauteur de la détestation de ses dirigeants d'entreprises ou d'universités. J'ai même de la sympathie pour la fille du patron qui brule d'amour pour notre chercheur aveugle, alors que cette petite fille riche devrait nous inspirer du mépris, nous gents des bas-fonds.

Comme toujours dans ce genre d'histoire, au déroulement bien ficelé, personne n'est tout blanc ni tout noir et les personnalités peuvent se revirer rapidement. Révélant ainsi la face la plus obscure de chacun. On est torturé avec le héros, les personnages secondaires et même le grand patron aux dents de requin nous touche par ses doutes (certes, il en a peu) mais ses arguments font mouche. Si bien qu'à la question" existe-t-il vraiment un moyen de rendre le monde meilleur pour tous ?" , les bons sentiments ne suffisent pas pour y répondre. Le remède est loin d'être évident et les scientifiques du monde entier malgré des siècles de recherches n'ont pas encore trouvé la formule magique. Tout juste, le rendent-ils, moins douloureux...
...à grands coups de médocs, bien sûr.

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